162 SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE FRANÇAISE

auvergnat par cet infatigable chercheur qui, toujours désintéressé, s'était fait un plaisir de les offrir au département du Cantal, pour qu'elles puissent servir à l'enseignement de tous. Notre regretté ancien Président était membre de nombreuses sociétés savantes et de tous les corps scientifiques de sa région (Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Clermont-Ferrand, Société des Amis de l'Université de Clermont-Ferrand. Société d'histoire naturelle d'Auvergne, l'Ancienne Auvergne, la Haute Auvergne*). Correspondant de la Commission des monuments historiques (section des monuments préhistoriques), on sait avec quelle ardeur il s'occupait de la conservation des mégalithes placés sous sa garde vigilante. Aimant passionnément sa petite patrie, l'Auvergne, Pagès-Allary s'intéressait à tout ce qui pouvait contribuer à son développement, être pour elle une amélioration, à tout ce qui pouvait aussi la faire mieux connaître. C'est à lui que sont dus le premier abri au sommet du Plomb du Cantal, et, dans son arrondissement de Murât, d'utiles travaux agricoles et des recherches et captations de sources. Figure très sympathique, Pagès-Allary avait su se créer par les qualités de son esprit et de son cœur de nombreuses et fidèles amitiés et était en Auvergne très populaire. On le vit bien le 17 juin 1926 à ses obsèques, à Murât, qui eurent lieu au milieu d'une grande affluence de populations accourues de tous les points du Cantal et des régions voisines pour lui rendre les derniers devoirs. La Société Préhistorique Française qui n'oublie pas ses chers disparus, conservera la mémoire de son ancien président dont le nom continuera à figurer sur la liste de ses membres avec le fils de notre vieil et regretté ami, notre jeune et déjà très érudit collègue Paul Pagès- Allary. Dr G. Charvilhat.

NOTES, DISCUSSIONS ET MÉMOIRES Menhir du Mont-de-Rouville et i*oliseoire à Ormoy-VIllere (Oise). — Poliesoii* de Mareuil- eur-Ourcq. Par Etienne. PATTE Dans une note précédente (1), j'ai signalé un polissoir à cuvette découvert à Ormoy-Villers et annoncé l'existence d'un menhir. Lorsque j'ai découvert ce menhir en 1909, il n'était pas visible de loin, depuis des coupes énormes l'ont dégagé et aujourd'hui on le