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L'éphémère colonie Austro-Belges du Bengale

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Année 1970 206 pp. 331-338
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l'éphémère colonie Austro-Belge du Bengale

La fin de 'la guerre de la Succession d'Espagne laissait les provinces belges dans une situation difficile. Les réquisitions les avaient épuisées, ses industries encore artisanales avaient été ruinées et le traité de paix qui mettait fin aux hostilités, en fermant l'Escaut, les frappait de paralysie. En passant sous le régime autrichien, les Pays-Bas du Sud devenaient une lointaine province dont l'empereur Charles, de Vienne, n'entendait les gémissements que de loin et avec d'autant moins d'attention qu'il était dans la nécessité de plier toutes ses démarches aux désirs des grandes puissances.

Or celles-ci veillaient à conserver pour elles les bénéfices découlant des trafics maritimes ; toute tentative pour les en déposséder devait rencontrer leur hostilité. Les Belges avaient bien songé à tirer parti du port côtier d'Os- tende mais outre qu'il s'ensablait avec une fâcheuse régularité, il ne se trouvait pas équipé pour recevoir des navires de quelqu'impor- tance. De plus, répétons-le, l'Autriche ne voulait pas s'attirer des ennuis de la part des Anglais et des Hollandais.

Ce fut donc un prodige que des commerçants belges obtinrent en 1714 des lettres

patentes pour armer quelques bateaux. Le « Prince Eugène », F« Empereur Charles » et la « Flandre Impériale » mettent à la voile avec pour direction la Chine, Surate et le Bengale. Ils vont écouler des produits de l'industrie belge et chercher de la soie, des épices et des bois rares.

Quelque peu négligés du fait des guerres qui secouent l'Europe, les établissements fondés aux Indes par les Espagnols, les Portugais, les Hollandais et les Anglais ont souffert et les Ostendais arrivent au bon moment pour conclure des affaires.

Dès l'année suivante, les navires sont de retour et la vente publique de leurs cargaisons provoque l'admiration du public et sa curiosité. Les marins du « Prince Eugène » qui sont allés au Bengale, racontent les merveilles qu'ils ont découvertes sur ces rives et rêvent d'y retourner.

Les brillants résultats obtenus poussent les Ostendais à monter une seconde expédition dont le commandement est confié à Godefroid de la Merveille qui a servi la Compagnie des Indes. Ce capitaine originaire de Saint-Malo a un père qui a déjà trafiqué dans ces lointaines

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