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Les découvertes de Vienne-en-Val (Loiret)

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LES DECOUVERTES DE VIENNE-EN-VAL (Loiret) EN MAI 1963 *

par Jacques Debal

Les circonstances de la trouvaille

Vienne-en-Val est un village d'environ six cent cinquan'e habitants, situé sur le flanc du talus de Sologne, à sept kilomètres au sud de Jargeau, en amont d'Orléans. Dans cette partie du Val-de-Loire les indices archéologiques abondent et des sites comme Le Martroy à Férolles (Champ d'Urnes), La Thomassinicre, Bergeresse et la Chalonnière à Vienne étaient connus depuis longtemps, certains même depuis les inventaires de l'abbé Desnoyers, au milieu du xixe siècle. Mais rien de capital n'avait été signalé dans le bourg, si ce n'est quelques pièces romaines ramassées dans les jardins 1.

Or le hasard voulut que la municipalité de Vienne fit poser un égout dont le collecteur principal devait traverser en biais la place de l'Eglise. En progressant dans le creusement de la tranchée, le mercredi 15 mai 1968, la pelle mécanique accrocha et sortit de grosses pierres façonnées dont une, de section carrée et de grandes dimensions, présentait une forme sculptée sur chaque face. Après avoir failli être emportée par le camion de l'entreprise vers quelque obscure destination, cette grande stèle fut mise en sûreté et le maire fit le nécessaire pour nous avertir.

Rendu sur place le samedi 18 mai, nous avons pu identifier les trouvailles comme étant des sculptures gallo-romaines : une grande stèle portant quatre divinités et deux inscriptions, le dé inférieur d'une autre incomplète et enfin une base de pilier à colonne engagée. La découverte était d'une importance exceptionnelle.

Description des trois pierres

La plus petite des trois, mesurant environ 0,80 m sur 0,60 m présente sur sa face postérieure les jambes d'un enfant marchant. Au milieu de la foulée du personnage, une massue est posée verticalement. Retaillée pour servir de base de pilier, cette pierre nous mit tout de suite sur la piste d'un remploi ultérieur, hypothèse qui devait se révéler juste comme nous le verrons plus loin.

La deuxième pierre est plus volumineuse. Elle mesure 0,55 m de haut et 0,69 m de face. Elle est incomplète puisqu'elle ne montre que

* Une première version de cet article a été publiée dans Bull. Soc. ArchéoL et Hist, de l'Orléanais, N.S., tome V, 1968, n° 37, pp. 191-200, mais elle formulait des hypothèses qui ont été abandonnées, à la lumière des dernières fouilles.

1. En particulier un moyen bronze à l'effigie d'Auguste et d'Agrippa émis- par la colonie de Nîmes vers 14 après J.-C.

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