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Le champ social camerounais : désordre inventif, mythes simplificateurs et stabilité hégémonique de l’État

[article]

Année 1996 62 pp. 57-67
Fait partie d'un numéro thématique : Le Cameroun dans l'entre-deux
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L. SINDJOUN

Le champ social camerounais : désordre inventif, mythes simplificateurs et stabilité hégémonique de l'État

LA dynamique sociale camerounaise actuelle peut se lire comme une fragmentation de l’ordre politique et un bouil¬ lonnement des idées. On assiste apparemment à une aggra¬ vation relative de la crise hégémonique et à une décomposition de l’imperium étatique et des repères collectifs. La dynamique d’éman¬ cipation des acteurs collectifs et individuels accompagnée d’une modification qualitative des rapports entre gouvernants et gouver¬ nés peut aussi se décliner sur le mode de l’invention d’une nou¬ velle société. La rupture progressive et ambiguë avec le passé et l’accumulation des incertitudes et des risques qui caractérisent la situation actuelle peuvent suggérer l’idée d’un temps social baro¬ que pour décrire une société dont les repères sont plus ou moins brouillés.

Le champ social, concept permettant d’éviter l’illusion de la société civile indépendante et vierge de toute souillure politique (1), renvoie au champ de relations entre acteurs mus par des logiques multiples dépassant l’aspect politique. Il se distingue sur le plan analytique du champ politique qui a la prétention de l’asujettir et il intègre les dimensions religieuse, économique, culturelle, etc. Le champ social camerounais, entendu comme système de relations con¬ currentielles et complémentaires entre acteurs et groupes pour exister et se faire reconnaître, est travaillé par des dynamiques de trans¬ formation structurées par la dialectique de l’ordre conservateur et du désordre inventif. Nous nous proposons d’en dégager les ten¬ dances lourdes et les modes d’interaction avec l’État toujours hanté par le complexe du «dernier mot ».

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