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Citations étrusques dans des oeuvres de la Renaissance italienne

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Citations étrusques dans des œuvres de la Renaissance italienne

Jean-René Jannot

Cette trop rapide étude est- elle scientifiquement légitime ? À l'exception d'un seul exemple, celui de petites urnes, qu'elles soient citées par Ghirlandaio, ou légèrement modifiées par Botticelli1, nous n'avons pas la moindre preuve qu'un seul des « modèles » antiques que nous allons évoquer ait été exhumé avant que soit exécutée l'œuvre qui, peut-être, dérive d'un motif étrusque similaire ou comparable. Les ressemblances, souvent flagrantes, avec des œuvres antiques aujourd'hui connues, ne nous semblent pourtant pas fortuites ; toutefois il nous est impossible de prouver une seule dérivation attestée. Ces pages ne sont donc qu'un réseau de rapprochements et ne peuvent avoir que valeur d'hypothèses. Nous en mesurons la fragilité.

Pourtant, voici un demi siècle, A. Chastel consacrait un remarquable chapitre de son œuvre majeure à ce qu'il nommait l'Etruscan Revival2 ; il y mettait en évidence un certain nombre de dettes que de nombreuses œuvres du quattrocento finissant et de l'aube du cinquecento avaient probablement contractées à l'égard de vases, de peintures ou de sculptures étrusques, mis au jour en Toscane à l'époque de Laurent le Magnifique3.

L'idée avait été souvent présentée depuis Vasari4 ; elle fut développée très tôt à plusieurs reprises, et Leone Battista Alberti se plaisait à rappeler la qualité de la peinture des anciens Étrusques qu'il devait indubitablement avoir jugée de lui-même, il les disait « maestri in dipingere peritissimi5 ». Reconnaissons qu'un certain chauvinisme toscan, dont l'arrière-plan politique est parfois évident, a souvent fortement exagéré la fonction initiatrice de l'art étrusque, mais, loin de ces excès, aujourd'hui encore, il n'est guère de travail de synthèse sur la civilisation des Étrusques qui ne commence par une présentation de la redécouverte de ce peuple et de ses arts. N. Thomson de Grummond6, M. Cristofani7 et tout récemment G. Camporeale8 ont donné sur le sujet d'excellentes introductions. M. Cristofani, surtout9, a consacré des recherches à cette question et a fait travailler plusieurs de ses élèves dans ce domaine ; enfin une étude toute

1 Cf. infra chapelle Tornabuoni et calomnie d'Apelle. 6 Dans L. Bonfante, Etruscan Life and Afterlife-, Detroit, 1986,

2 A. Chastel, Art et humanisme à Florence au temps de Laurent le chap. I « Rediscovery ».

Magnifique, Paris, 1961, p. 63 sq. 7 L'arte degli Etruschi, Turin, 1978, p. 6 sq.

3 G.Cipriani, II mito etrusco nel rinascimento fiorentino, Flo- 8 Gli Etruschi, Turin, 2004, p. 17 sq.

rence, 1980. 9 Scripta selecta, Rome, 2001, partie Vili, p. 1119-1299, et sur-

4 Introduzione a la scultura, chap. X. tout « Linee di una storia del "revival" etrusco in Toscana nel

5 N'est-ce qu'une citation modifiée venue de Pline, NH, 35, 67-69 xvi sec. », p. 1269. où s'agit-il d'une idée personnelle assise sur l'expérience ?

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