Plan

Chargement...

Figures

Chargement...
Couverture fascicule

La recherche archéologique sur le Néolithique en Picardie

[article]

Année 2005 3-4 pp. 63-98

restrictedrestricted Cet article contient des illustrations pour lesquelles nous n'avons pas reçu d'autorisation de diffusion (en savoir plus)

Avant de procéder à toute mise en ligne, les responsables des revues sollicitent les auteurs d'articles et d'illustrations pour obtenir leurs autorisations. Dans cet article, la personne disposant des droits sur les illustrations a dû refuser la diffusion libre et gratuite de son travail. Nous avons donc apposé des masques permettant de dissimuler l'illustration (et donc de satisfaire la demande de l'ayant droit) et de laisser un accès libre au texte de l'article.

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 63

RAP - n° 3/4, 2005, Jérôme Dubouloz, Françoise Bostyn, Michèle Chastœk, Richard Cottiaux & Mariannick Le Bolloch, La recherche archéologique sur le

Néolithique en Picardie

LA RECHERCHE ARCHÉOLOGIQUE SUR LE NÉOLITHIQUE

EN PICARDIE

Jérôme DUBOULOZ *, Françoise BOSTYN **, Michèle CHARTIER***, Richard COTTIAUX **** & Mariannick LE BOLLOCH *****

L'occasion était belle, avec ce bilan à visée officiellement gestionnaire, de tenter une synthèse scientifique et méthodologique la plus exhaustive possible, pour avancer dans l'intégration des données néolithiques existantes. La composante documentaire était essentielle dans ce projet dont l'intérêt et la fiabilité reposent sur la prise en compte du plus grand nombre de données possible, dans l'espace le plus représentatif. Inventaires, définition et mise en place du système informatique de gestion de ces données, cartographie automatique raisonnée, analyses statistiques ont donc été appliqués à deux bases de données réalisées pour l'occasion : une base des références bibliographiques et un inventaire des gisements et occupations fouillés.

Près de 800 titres ont d'abord été rassemblés, compilés et indexés finement pour réaliser la base des références bibliographiques. L'examen de son contenu permet de déterminer les forces et les faiblesses du travail d'analyse et de diffusion des résultats déjà effectués.

L'inventaire des sites néolithiques, riche de près de 300 occurrences, a donné lieu à une indexation assez poussée, en termes de localisation, chronologie, caractérisation fonctionnelle, vestiges mobiliers. Par la faute d'une grande disparité des intervenants (formation individuelle, insertion institutionnelle. . .) et d'une faiblesse certaine des outils administratifs existants pour le questionnement scientifique, il a fallu en partie recompiler la documentation brute pour répertorier bon nombre de sites connus par la fouille.

À l'échelle de tout le Néolithique, l'importance de l'Archéologie préventive est frappante: les 3/4 des sites fouillés ces 40 dernières années (80 % du total) sont issus de l'archéologie préventive et de sauvetage; la quasi-totalité des sites importants en sont également l'œuvre. Ils se concentrent de manière évidente sur les secteurs choisis, il y a plusieurs décennies, pour le développement des grands programmes de fouille multi-institutionnels (vallées de l'Aisne et de l'Oise). Ces terrains constituent donc les meilleurs espaces de réflexion et d'étude disponibles aujourd'hui.

Il apparaît qu'en zone de forte sensibilité archéologique, un tiers des surfaces d'aménagement surveillées recèle des vestiges néolithiques, accompagnés le plus souvent d'autres vestiges protohistoriques et /ou historiques. Ces derniers sont, par

La recherche archéologique en Picardie : bilans et perspectives

ailleurs, reconnus sur bien plus de la moitié des surfaces surveillées. Il est aussi avéré, d'une manière quasi tautologique, que la variété des données archéologiques enregistrées augmente avec les surfaces concernées, tout comme leur qualité croît avec les surfaces, lorsqu'elles sont ouvertes d'un seul tenant.

Au-delà de ces résultats méthodologiques qui, espérons-le, contribuent à baliser la réflexion collective sur les exigences et les contraintes de l'approche de terrain, un tel bilan «exhaustif» permet de synthétiser avec une certaine fiabilité les principaux acquis et déficits de nos connaissances sur le Néolithique du Nord de la France. Il permet ainsi d'estimer précisément les niveaux de compréhension et d'interprétation qu'on peut atteindre à partir de la documentation existante et d'évaluer les besoins documentaires les plus prégnants.

Contrairement, peut-être, aux apparences, ces lacunes essentielles sont bien plus « lourdes » que les acquis, aussi bien pour la compréhension spatiale des phénomènes que pour celle concernant l'organisation, le « fonctionnement » et l'évolution des premières sociétés paysannes du Bassin parisien. On le voit bien pour le millénaire du Néolithique récent /final, dont la documentation disponible est fondamentalement déficiente, à quelques exceptions près. Mais on le voit tout aussi bien pour les millénaires précédents, dont l'état réel des connaissances, essentiellement ponctuelles et fragmentaires, tranche étonnamment avec leur renommée habituelle.

* CNRS, UMR 7041, Protohistoire européenne, MAE René Ginouvès, 21 allée de l'Université F - 90023 NANTERRE CEDEX

** LNRAP Nord-Picardie, UMR 7055, Préhistoire et technologie, MAE René Ginouvès, F - 92023 NANTERRE CEDEX

*** Université de Paris I, UMR 7041, Proto. europ. MAE 21 allée René Ginouvès, F - 92023 NANTERRE CEDEX

**** INRAP Centre-Ile de France, UMR 7041, Proto. europ. MAE René Ginouvès, F - 90023 NANTERRE CEDEX

SRA Picardie, UMR 7041, Protohistoire européenne Centre archéologique départemental, impasse du commandant Gérard F - 02200 SOISSONS

63

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw