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A propos de la théorie de la connaissance d'Henri de Gand

[article]

Année 1949 16 pp. 493-496
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ÉTUDES CRITIQUES

A PROPOS DE LA THÉORIE DE LA CONNAISSANCE D'HENRI DE GAND

Ayant passé pas mal de mois, et même d'années, à lire, méditer et essayer de tirer au clair les textes difficiles où Henri de Gand développe sa métaphysique et sa noétique, nous avons ouvert avec une vive curiosité la thèse récente du P. Th. Nys, O. Praem. : De Weeing van het menselife verstand volgens Hendrifa van Gent (Louvain, Ed. .Nauwelaerts, 1949, 142 pp.).

Peut-être nous excusera-t-on d'ajouter un détail personnel, dont on verra tout à l'heure qu'il présente quelque intérêt. Quand, en 1932, nous avons abordé l'étude du philosophe belge, notre intention était d'aller tout de suite à sa noétique. Après plusieurs mois de vaines cogitations, nous eûmes le sentiment que nous commencions par un mauvais côté, et que la noétique dépendait étroitement ici de la métaphysique. C'est donc cette dernière que nous nous sommes mis en peine de scruter et de reconstruire dans notre Henri de Gand (Vrin, 1938). Nous songions cependant à revenir ensuite à la théorie henricienne de la connaissance et à lui consacrer un second volume. Mais il est douteux que, détourné par d'autres occupations, nous eussions jamais trouvé le temps de réaliser ce dessein, el c'est pourquoi nous sommes enchanté que le P. Nys s'en soit chargé.

Contrairement à presque tous les exégètes henriciens, qui se contentent de feuilleter distraitement les in-folios de la Somme et des Quodlibets, et — bien assurés que personne n'y ira voir après eux, — tirent de cette lecture en zigzags des aperçus impressionnistes, dépourvus de toute base sérieuse, le P. Nys a lu tous les textes d'Henri relatifs à son sujet, et il les a lus à fond. On ne saurait donc trop le louer d'apporter pour la première fois, sur la noétique de cet auteur, autre chose que flatus vocis beaucoup plus propres à retarder qu'à hâter les progrès de l'Histoire de la Pensée médiévale.

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