Plan

Chargement...
Couverture fascicule

Le salon et le laboratoire de Lavoisier à l'Arsenal, cénacle où s'élabora la nouvelle chimie

[article]

Année 1995 306 pp. 255-266
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 255

Le salon et le laboratoire de Lavoisier à l'Arsenal, cénacle où s'élabora la nouvelle chimie

APRÈS leur mariage à Paris le 16 décembre 1771, Antoine-Laurent Lavoisier, âgé de 28 ans, et son épouse, Marie-Anne Paulze, sa cadette de treize ans, habitèrent tout d'abord rue Neuve-des-Bons- Enfants, où ils résidèrent jusqu'en avril 1776, un an après la nomination de Lavoisier à la Régie des poudres et salpêtres (1-3). Ils s'installèrent alors à l'Arsenal, près de la Bastille, dans l'hôtel des Régisseurs, qui était plus précisément situé dans le Petit Arsenal (4, 5). Celui-ci avait une sortie rue de la Cerisaie, était entouré de deux cours et communiquait avec la Bastille, à laquelle il servait de magasin de poudre (1,4, 5). Dans l'hôtel des Régisseurs, qu'il quitta lors de sa destitution en août 1792, pour aller demeurer boulevard de la Madeleine, Lavoisier disposait de splendides appartements, d'une grande bibliothèque et d'un vaste laboratoire sous les combles (1, 3) ; il était logé, nous dit Young, avec toute l'apparence d'un homme ayant une fortune considérable (6). Il est regrettable que l'hôtel des Régisseurs, si riche en souvenirs, ait brûlé en 1871 lors des incendies de la Commune (1).

Afin de satisfaire à ses nombreuses obligations, Lavoisier s'était imposé un emploi du temps très strict : il consacrait six heures par jour aux sciences, de 6 à 9 heures, puis après le dîner, de 19 à 22 heures. Le reste de la journée, il s'occupait des affaires de la Ferme Générale et de la Régie des poudres, assistait aux séances de l'Académie des Sciences, où il avait été nommé en 1768, et participait à différentes commissions (1, 3). Le samedi était entièrement consacré aux expériences : « C'était pour lui, écrira Mme Lavoisier, un jour de bonheur ; quelques amis éclairés, quelques jeunes gens fiers d'être admis à l'honneur de coopérer à ses

Communication présentée à Paris, le 29 octobre 1994, à la séance commune de la Société Française d'Histoire de la Médecine et de la Société d'Histoire de la Pharmacie sur Les relations de Lavoisier avec les médecins et les pharmaciens de son époque.

REVUE D'HISTOIRE DE LA PHARMACIE, XLH, N° 306, 3e TRIM. 1995.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw