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Sur une fausse « Véritable Eau admirable » de Cologne de Jean-Marie Farina

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Année 1987 273 pp. 129-132
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Sur une fausse

« Véritable Eau admirable

de Cologne »

de Jean-Marie Farina

Il avait paru utile à Louis Irissou de signaler aux historiens de la pharmacie un litige en revendication de propriété concernant l'origine d'un « vieux remède secret d'une universelle renommée » (R.H.P., 195 1 , p. 262). En effet, de 1902 à 1907 un procès se déroula devant les tribunaux de Cologne pour aboutir devant la Cour suprême d'Empire. Il s'agissait de savoir qui était le créateur de l'« Eau de Cologne ». Sans doute, selon Louis Irissou, l'examen minutieux de la généalogie compliquée de la famille Farina permet-il de constater qu'il y a beaucoup de Farina qui se sont livrés à cette fabrication, en Allemagne et ailleurs. Toujours est-il qu'il convient d'attribuer le mérite de la création de Vaqua admirabilis à un bourgeois aisé de Cologne, Paolo Feminis (1660-1736), qui, par la suite, en aurait légué le secret à l'un ou l'autre des Farina, ses neveux.

Sans cesse par la suite la contrefaçon s'exerça. Les archives du notaire royal François-Antoine Lacombe, de Strasbourg, en donnent un bon exemple. Voici le texte d'une déclaration du 18 juillet 1777.

« Ce jourd'huy dix juillet mil sept cent soixante et dix sept avant Midy, pardevant nous Notaire Royal Immatriculé au Conseil Souverain d'Alsace, résidant à Strasbourg soussigné fut présent le Sieur Joseph Tavola, Bourgeois négociant de cette ville, y demeurant, en qualité de mandataire du S. Jean- Marie Farina négociant à Cologne fondé par son pouvoir passé au dit Lieu qui demeurera joint et annexé aux présentes, paraphé ne varietur lequel a dit et déclaré que le dit S. Farina aurait eu avis qu'il se débitait à Strasbourg de l'Eau de Cologne sous le nom de Jean Farina quoiqu'il eut donné aucune commission de le faire à ce débitant qui est le S. Guaita Marchand Épicier de cette ville demeurant au coin de la place d'armes vis à vis le paysan bleu que ce dernier pour donner plus de vogue à cette prétendue eau de Cologne a non seulement falsifié l'adresse du dit S. Farina qui se débite avec cette eau, mais il a

Manuscrit reçu le 16 février 1987.

REVUE D'HISTOIRE DE LA PHARMACIE. XXXIV, N" 273. JUIN 1987.

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