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Lès origines de la dynastie royale de Tylixa-Djougou (R.P. du Bénin)

[article]

Année 1982 256 pp. 275-277
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MISES AU POINT

LES ORIGINES DE LA DYNASTIE ROYALE DE TYLIXA-DJOUGOU (R.P. DU BÉNIN)

par ZAKARI DRAMANI-ISSIFOU

Nous présentons ici un additif à notre contribution aux Mélanges Mauny, publiés en décembre 1981 par la Société française d'Histoire d'Outre-Mer, sous le titre : Le Sol, la Parole et l'Écrit, Mélanges en hommage à Raymond Mauny.

Cet additif est en fait le résultat d'une discussion fructueuse que nous avons eue avec le professeur Yves Person de l'université de Paris I. D fallait que nous détaillions davantage les points sur lesquels nous étions en désaccord avec M. Person. Nous indiquons enfin que le lecteur lira avec intérêt l'article que M. Person a consacré à la Dynastie de Tylixa (Djougou), in Le passé de l'Afrique noire et de Madagascar, Mélanges offerts à H. Deschamps, Paris, Publications de la Sorbonne, 1974, série Études, t. 7, p. 201-210.

Somme toute notre article est à placer en amont de celui de M. Person qui pèche par son silence relatif aux périodes antérieures au XVIIIe siècle. Notre désaccord réside dans le fait que M. Person prétend «fixer une fois pour toutes... la liste royale» des souverains de Tylixa et proposer «une chronologie précise pour l'histoire du royaume», tout en reconnaissant lui-même que la tradition sur laquelle il s'appuie «ne s'étend pas sur l'ensemble de l'histoire de la dynastie, mais seulement sur les guerres civiles qui ont suivi la mort du premier roi, Atyukuma, sans doute dans la seconde moitié du XVIIIe siècle...» {op. cit., p. 202). L'additif a été écrit en décembre 1978 et retouché en juin 1979.

Les Dendi sont probablement les cofondateurs de la ville de Djougou. En fait, la ville n'est devenue dendiphone que dans le courant du XVIe siècle. Nous pensons que le noyau initial de la population est d'origine manding ainsi qu'en témoignent les ancêtres éponymes que l'on retrouve à travers les louanges (zéinyô)1 typiques des Yowa et des Dendi de la région. Ainsi avons-nous des Djarra (Diarra), des Fafana (Fofana), des Mandé, des Tarwèrè (Traoré), des Kanatè (Konaté), des Touré, des Mory, etc., à Djougou-Wangara, à Cuculrxu (Sasiru), à Céwélxa (Subruku) et ailleurs.

Rev. franc. d'Hist. d'Outre-Mer, t. LXIX (1982), n*256.

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