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De la raison en architecture : projets et chantiers des églises Saint-Bruno de Voiron et de Grenoble au XIXe siècle

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Par Cédric AvENiER

DE LA RAISON EN ARCHITECTURE :

PROJETS ET CHANTIERS DES ÉGLISES SAINT-BRUNO

DE VOIRON ET DE GRENOBLE AU XIXe SIÈCLE

La basilique Notre-Dame de La Salette (1852-1865, Isère) - église d'un pèlerinage déclenché dès l'apparition de la Vierge en « dame blanche » aux jeunes bergers Mélanie Calvat et Maximin Giraud l'après-midi du 19 septembre 1846 - fut dessinée par l'architecte Alfred Berruyer (1819-1901) qui imagina, pour sa première œuvre importante, un plan basilical sans déambulatoire ni grands décors, une structure porteuse de colonnes à tambours en pierre de taille et une charpente en bois. Le chantier de cet édifice, de la taille d'une église de chef-lieu de canton, fut complexe à cause de son isolement au cœur du massif montagneux de la Matheysine et de ses 1 770 mètres d'altitude, et son maître d'oeuvre dut importer des matériaux et des techniques de construction à peine maîtrisés dans les grandes villes. Il fit venir la pierre de la vallée et le bois, de la forêt voisine. Une dépense de deux millions de francs s'en suivit1. La Salette est plus célèbre pour ses secrets que par ses réalités. Elle n'est pas la seule : les deux églises Saint-Bruno de Voiron et de Grenoble en Isère sont en bonne place. La première fut l'église paroissiale la plus grande et la plus chère du département de l'Isère, la seconde s'inscrit en premier sur la liste des grands concours d'architecture dans ce même département.

Un contretype néo-gothique : l'église Saint-Bruno de Voiron (1857-1871)

Charles-Auguste Questel (1807-1888), inspecteur général des Bâtiments civils, trouvait l'église Saint-Bruno de Voiron (ill. 1) trop grande pour cette ville et l'avait appelée dès 1861 « la grandiose église aux dispositions de cathédrale »2. La tradition veut que l'on nomme Saint-Bruno « la cathédrale de Voiron », quand la cathédrale

1. Cédric Avenier, Ciments d'églises, semences de chrétiens. Constructions religieuses et industrie cimentïère en Isère, thèse de doctorat, Université de Grenoble II Pierre Mendès France, sous la direction du professeur Thierry Dufrêne, 2004, vol. I, p. 48-58, 100-102, 158, 195-196, 536, 577-580. Voir aussi de Jean-Michel Leniaud, « La basilique de La Salette : l'achat du terrain, la construction, l'érection de la chapelle en basilique mineure » dans La Salette. Apocalypse, pèlerinage et littérature (1856-1996), François Angelier et Claude Langlois éd., Grenoble, éd. Jérôme Million, 2000, p. 135-153 et de Philippe Dufieux, « Un architecte au service des ambitions épiscopales : Alfred Berruyer (1819-1901), diocésain de Grenoble», dans Livraisons d'histoire de l'architecture, n°6, 2003, p. 121-133. 2. Arch. mun. Voiron, 2 M 2, Charles Questel, Rapport sur le projet d'église à Voiron, 29 octobre 1861.

Livraiáotu d'biétoire de l'architecture n° 11

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