Plan

Chargement...

Figures

Chargement...
Couverture fascicule

La figure de l'architecte provincial : l'exemple de Tony Ferret (1851-1923), architecte départemental de l'Ain

[article]

restrictedrestricted Cet article contient des illustrations pour lesquelles nous n'avons pas reçu d'autorisation de diffusion (en savoir plus)

Avant de procéder à toute mise en ligne, les responsables des revues sollicitent les auteurs d'articles et d'illustrations pour obtenir leurs autorisations. Dans cet article, la personne disposant des droits sur les illustrations a dû refuser la diffusion libre et gratuite de son travail. Nous avons donc apposé des masques permettant de dissimuler l'illustration (et donc de satisfaire la demande de l'ayant droit) et de laisser un accès libre au texte de l'article.

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 85

Par Perrine Vigoureux

LA FIGURE DE L'ARCHITECTE PROVINCIAL : L'EXEMPLE DE TONY FERRET (1851-1923), ARCHITECTE DEPARTEMENTAL DE L'AIN

Selon un processus qui prend ses racines au XVIIIe siècle, l'architecte entretient un rapport ambigu avec son statut d'artiste qu'il a tendance, sinon à nier, tout au moins à reléguer au second plan. En effet, l'architecte de la fin du XIXe siècle est loin de mener une vie de bohème qu'il laisse aux peintres et sculpteurs jugés souvent comme des subordonnés. Plus précisément, ces artistes peintres ou sculpteurs travaillent sous la direction des architectes, souvent d'après leurs dessins. Les architectes de la province n'échappent pas à cette tendance et même l'accentuent du fait du manque de reconnaissance dont ils souffrent loin de la capitale. Mettant en avant non pas leur « Art », mais leur « Science » pour appartenir à l'élite locale, ces architectes provinciaux aspirent à une promotion sociale rendue possible par le cursus honorum des postes officiels : architecte de la ville, architecte du département et, pour quelques-uns d'entre eux, architecte diocésain1.

La carrière de Tony Ferret suit ce mouvement d'agrégation à l'élite locale (ill. 1). Il fait carrière dans l'Ain mais est originaire de Saône-et-Loire et c'est à Mâcon qu'il prend ses premiers cours de dessin encouragé par son père d'abord menuisier puis vérificateur en bâtiments. Au lendemain de la guerre de 1870, il entre comme dessinateur dans l'atelier de l'architecte départemental de Saône-et- Loire, également architecte diocésain d'Autun, Berthier. Puis le jeune homme « monte » étudier à Paris pour parfaire son apprentissage mais aussi ses relations. Ainsi, il entre dans l'atelier de Charles-Jean Laisné mais n'est pas pour autant élève à l'École des beaux-arts. Ferret bénéficie des conseils et de l'expérience du maître indépendamment de l'École, en tant qu'apprenti. Sa formation est plutôt atypique car décrocher le diplôme, créé en 1867 et confirmé par décret en 1874, permettrait de porter le titre d'architecte du gouvernement. Ferret ne semble même pas avoir tenté le concours d'entrée, peut-être parce qu'il n'envisage pas de rester longtemps dans la capitale.

Avant de retourner dans ses terres natales pour se marier en 1873, il termine sa formation chez un ancien élève de Laisné, Désiré Devrez. En résumé, sa période parisienne apparaît plutôt courte (de l'ordre d'un an ou deux) mais il en ressort

1. Selon Jean-Michel Leniaud, en 1901, « sur cinquante-cinq architectes diocésains, dix seulement résident en province » dans Les Cathédrales au XIX siècle : étude du service des édifices diocésains, Économica, Paris, 1993, 984 p., p. 164.

Livraijonj è'hutoire de l'architecture n° 5

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw