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A propos du Gasparrinia peucedanoides (M. Bieb.) Thell., l’histoire de sa découverte en Côte-d’Or

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Année 2021 94 pp. 2-10
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2 J. Bot. Soc. Bot. France 94, 2-10 (2021)

A propos du Gasparrinia peucedanoides (M. Bieb.) Thell., l’histoire de sa découverte en Côte-d’Or

par Jean VALLADE 4 rue Gagnereaux, F-21000 Dijon jean. vallade@ orange. fr

Introduction

Au cours de l’élaboration de leur Flore de la Côte-d’Or publiée en 1831, les deux auteurs F.-N. Lorey (1770-1841) et J. Duret (1794-1874) se sont heurté à des difficultés d’identification pour plusieurs espèces peu communes ou inconnues dans le département voire la France. Parmi celles-ci, l’Apiacée nommée aujourd’hui dans Flora gallica (2014) Gasparrinia peucedanoides (M. Bieb.) Thell. est plus connue sous le nom de Seseli peucedanoides

(Bieb.) Koso-Pol., dénomination retenue dans la Flore de Bourgogne de H. Poinsot (1972) et dans la Nouvelle Flore de Bourgogne de F. Bugnon et col. (1993-1998). C’est aussi sous ce nom qu’elle figure dans l’Atlas de la flore sauvage de Bourgogne de O. Bardet et al.

(2008), où elle est indiquée comme espèce très rare (présente dans 8 communes bourguignonnes seulement), en régression et localisée, à l’intérieur de la Bourgogne, presque exclusivement dans la Côte et l’Arrière Côte dijonnaise. Pour déterminer le nom à donner à cette plante, à l’époque inconnue, Lorey sollicita l’avis des meilleurs botanistes français du moment. Duret, dans l’introduction de la Flore de la Côte-d’Or, résume les démarches effectuées par Lorey en ces termes : Cette Ombellifère commune dans les taillis arides, au pied du Mont-Afrique, Gouville, Marsannay, et autres lieux de la Côte, qui a sans doute été méconnue de Durande et de Tartelin, mérite quelques détails. Cette plante, montrée dès l’été de 1815, par M. Vallot à M. Lorey, a été soumise en 1822 à MM. Balbis, Decandolle, Desfontaines, Koch, Persoon et Sprengel ; ce dernier l’a décrite sous le nom de

Sium virescens ; M. Persoon l’a nommée

Selinum pratense ? M. Desfontaines la regarda comme étant le Peucedanum tauricum Marsch. et a fourni des échantillons identiques cultivés

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