Plan

Chargement...
Couverture fascicule

La ville comme creuset de la Résistance

[article]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 135

La ville comme creuset de la Résistance

Dominique VEILLON

Dans une historiographie encore pionnière sur le sujet, les historiens sont au moins d'accord sur un point : la Résistance a d’abord été un phénomène urbain avant de s'étendre au monde rural. François Marcot le souligne dans sa communication : «La Résistance, quelle que soit la définition que [les chercheurs] en donnent, s'est d'abord constituée dans les villes. C'est là que se sont formées les organisations [...]. »l Bien des résistants ont également relevé ce fait tel Charles d'Aragon qui durant la guerre a conservé des liens étroits avec son village et qui écrit en observateur avisé de l'hiver 1940 : «L’action était ailleurs. La résistance aussi. Il était aussi malaisé de découvrir un contestataire dans un département rural que facile d’en rencontrer un à Paris ou à Lyon. »2 Le fait est que les premiers noyaux de résistants se sont créés en ville et que la plupart des formes concrètes d'opposition y ont pris naissance. Si aucun processus ne justifie a priori une telle situation, on peut légitimement s'interroger sur l’existence de facteurs qui prédisposent au développement d'une Résistance en ville. Quels sont-ils ? En quoi consiste cette résistance dite urbaine ? Comment se manifeste-t-elle de 1940 au début de l’année 1943 ?

Le milieu urbain comme terrain favorable

En 1940, le nombre de cités dépassant les 100 000 habitants, est relativement faible (on en compte une quinzaine). Si le milieu urbain s’est développé entre les deux guerres avec entre autres le gonflement des banlieues, il reste encore minoritaire dans la France de Vichy. Le paysage est surtout constitué par des villes de taille modeste dont le chiffre de population tourne autour de 20 000 habitants. La capitale mise à part, les grandes villes sont essentiellement localisées au sud de la Loire (Marseille, Lyon, Nice,

1 . Cf. François Marcot, «Dans quelle mesure les villes exercent-elles un pouvoir de commandement et d'orientation sur la Résistance dans son ensemble ? », communication au colloque de Cachan, pp. 215-228.

2. Charles d'Aragon, La Résistance sans héroïsme, Paris, Seuil, 1977, p. 19.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw