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Chapitre III – Les pratiques postcrématoires dans les bûchers

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Année 2009 66-1 pp. 151-174
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© CNRS Gallia, 66-1, 2009 Éditions , Paris, 2009 soit intégralement conservée. En revanche, une masse nettement inférieure à la valeur la plus faible signifie que le squelette a été en partie ramassé, tandis qu’une masse bien supérieure à la valeur la plus forte laisse envisager que l’on a plus d’un individu. Deux précisions doivent toutefois être apportées. La première est que l’on ne dispose de très peu de références pour les individus immatures (Trotter, Hixon, 1974 ; Warren et al., 1997, p. 420) (tabl. XVIII b). La deuxième est que la méthode ne permet que de distinguer les cas les plus évidents : en effet, la variabilité du poids d’un squelette est telle qu’un prélèvement de quelques dizaines de grammes ne va pas apparaître, tandis qu’une masse osseuse inférieure à la valeur théorique la plus haute peut très bien correspondre à deux individus dont le stade de maturation est identique et pour lesquels aucun doublet n’a été reconnu. Dans ce dernier cas, l’examen des indices pondéraux par région anatomique (pourcentage de telle ou telle région anatomique sur la masse totale du squelette, cf. Duday, 1987 ; Duday et al., 2000) peut apporter des arguments en faveur de telle ou telle interprétation ; par exemple, une surreprésentation extrême, illustrée par des valeurs brutes très élevées, conduit tout naturellement à s’interroger sur le nombre de sujets. L’examen de la part relative prise par les différentes régions anatomiques dans la masse d’ossements (indices pondéraux) contenus dans une structure permet d’approcher les modalités du prélèvement avec un peu plus de précision. Les tables de références publiées par Krogman

Les prélèvements d’ossements

Les données ostéologiques

Une fois le corps détruit par le feu, différents gestes sont accomplis dans les bûchers en fosse. Parmi les interventions postcrématoires, le prélèvement d’une partie plus ou moins importante de la masse osseuse, destiné à reconstituer la structure du dépôt définitif des restes, peut être mis en évidence par les études ostéologiques : celles-ci révèlent des déficits dans la quantité d’ossements en présence et permettent de définir les modalités du prélèvement. Ces études quantitatives sont fondées sur la masse osseuse qui est comparée à des données théoriques recueillies en contexte expérimental, notamment celles fournies par Herrmann, 1976 et MacKinley, 1993 (tabl. XVIII a). Celles-ci indiquent que le squelette complet d’un adulte calciné pèse au minimum 1 000 g. En raison de la fragmentation et de la survie différentielles des régions anatomiques, un simple dénombrement des fragments ne permet pas d’évaluer la représentation du squelette, puisque la part réelle de chaque os parmi l’ensemble des fragments recueillis est minimisée du fait des esquilles inférieures ou égales à 2 mm qui ne peuvent être identifiées précisément (Duday, 1987). Une masse osseuse archéologique qui s’inscrit dans la marge de variation des valeurs théoriques, indique que la totalité ou la quasi-totalité du squelette se trouve dans la structure, à condition bien sûr que la couche de crémation Chapitre III

Les pratiques postcrématoires dans les bûchers

Frédérique Blaizot, Valérie Bel, Christine Bonnet, Patrice Georges et Anne Richier

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