Plan

Chargement...

Figures

Chargement...
Couverture fascicule

Inscriptions peintes sur les amphores gauloises

[article]

L'écriture dans la société gallo-romaine. Eléments d'une réflexion collective

Année 2004 61 pp. 153-171
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 153

Inscriptions peintes

sur les amphores gauloises

Fanette Laubenheimer

Écrire sur les amphores est une chose habituelle dans l'Antiquité. Crues, elles sont parfois timbrées avec une matrice portant le plus souvent un nom de personne en relation avec la fabrique (Manacorda, Panella, 1993) et peuvent recevoir aussi une sorte de marque de tâcheron du doigt du potier, ou bien un graffite plus élaboré (Rodriguez-Almeida, 1993). Lorsqu'elles sont cuites et remplies, on peindra sur le col ou sur la panse toutes sortes d'indications, apposées progressivement lors des étapes que suivra la marchandise : il s'agit du produit transporté (qualité, quantité, origine, âge...), du négociant, voire du destinataire, des contrôleurs, etc. Sur les bouchons cachetés, se trouvent aussi des symboles et les noms de ceux qui assurent la cargaison, ou des naviculaires, ou encore des merca- tores. Enfin, une fois vidées, les amphores sont souvent réutilisées et l'on écrit alors au pinceau ou au charbon, ou l'on incise à la pointe dure de nouvelles indications : des noms, des chiffres, des mesures...

Nous avons choisi de nous intéresser ici aux inscriptions peintes sur les amphores gauloises au moment de leur première

utilisation. Ces indications concernent ce pourquoi l'amphore a été fabriquée : son contenu, la denrée transportée. Par leur complexité et leur variété, ces inscriptions traduisent mieux que les estampilles imprimées la maîtrise de l'écriture à main levée, mais aussi le rôle fondamental pour le commerce des denrées, de ce que l'on écrit et de ce que l'on donne à lire. Le corpus des tituli picti sur amphores gauloises est resté longtemps fort maigre : on connaissait en tout et pour tout les inscriptions peintes de deux amphores venant de la région de Béziers, découvertes au Castro Pretorio à Rome et publiées par Dressel en 1879 dans le CIL, XV. À l'époque, et pendant de longues années encore, on ne savait rien d'autre sur les amphores gauloises. Grâce aux énormes progrès des fouilles sous-marines et terrestres, en France et dans les pays voisins, à ceux de la typologie et de l'épigraphie amphoriques durant les dernières décennies, on perçoit mieux désormais les productions gauloises. Il est même possible de dresser un corpus de leurs inscriptions peintes ; il compte aujourd'hui plus de cent cinquante numéros et ne cesse de s'accroître.

Galba, 61, 2004, p. 1-192

© CNRS EDITIONS, Paris, 2004

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw