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La parcelle de la maison aux Cinq Mosaïques

[article]

Évolution urbaine à Saint-Romain-en-Gal : la rue du Commerce et la maison aux Cinq Mosaïques

Année 1994 51 pp. 41-79
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ÉVOLUTION URBAINE À SAINT-ROMAIN-EN-GAL

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LA PARCELLE DE LA MAISON AUX CINQ MOSAÏQUES

par Jean-Luc PRISSET

Etat 1 : occupation de la fin de l'époque augustéenne

La profondeur des vestiges ainsi que la relative brièveté de la fouille nous ont amené à ne réaliser que quelques sondages le long des murs limitrophes (fig. 1261). L'état 1 a donc été appréhendé par leur intermédiaire. Il regroupe les différentes modifications intervenues entre la surface des sédiments fluviatiles et la première construction restituable. Dans cette évolution, quatre phases ont été individualisées.

Etat 1A

La première trace d'activité humaine se caractérise par la présence de tranchées ou de fosses, de profondeurs variables: 60 cm en V 5 (fig. 41), 80 cm en V 12 (fig. 42) et 1 m en V 13 (fig. 7)62. Creusées directement à partir de la surface du terrain naturel, à 149,30/149,40 m, ces excavations se maintiennent dans la couche sablo-limoneuse des alluvions rhodaniennes, sans jamais atteindre le toit de galets sous-jacents à 147,70/147,80 m.

Leur rebouchage n'entraîne pas de rehaussement du niveau de circulation puisqu'il s'agit, dans les trois cas observés, de simples remises en état du terrain. Leurs comblements sont constitués :

• en V 5, de remblais composés d'éléments de démolition qui tendent à indiquer, à cet emplacement, l'existence préalable d'un mur, parallèle à celui dégagé dans le sondage Voie II 2, mais moins profondément installé (fig. 12);

• en V 12, de limon parsemé de quelques galets et fragments de tuiles63 ;

• en V 13, de limon recelant des petits morceaux d'enduit et de schiste.

Il serait tentant de voir dans les deux derniers sondages le passage d'un même fossé mais les profils différents rendent hasardeux un tel regroupement, d'autant plus qu'aucune fosse n'a été décelée en V 9.

Etat 1B

Etat 1C

61 Ne figurent sur ce plan que les sondages ayant été menés jusqu'au terrain naturel limoneux. Afin de simplifier les descriptifs, ils seront désignés par le numéro de l'aire dans laquelle ils se trouvent. Dans l'angle nord-ouest de la parcelle, il était prévu une exploration profonde, mais la présence de l'hypocauste du dernier état a empêché sa conduite à terme.

62 Le sondage réalisé ici reprenait en l'élargissant une fouille entreprise antérieurement qui a empêché toute observation fiable en ce qui concerne l'extension de cette excavation (Pelletier, 1982, p. 123). Le profil pourrait être celui d'un fossé mais dans le doute nous retiendrons l'hypothèse minimale d'une fosse.

63 Le remblai étant de même nature que le substrat, la limite nord de la tranchée n'a pas été nettement discernée. Cette excavation peut aussi bien se finir dans le sondage que se poursuivre au delà de la parcelle étudiée.

Par la suite, un lit de petits galets répandu sur le comblement de la fosse de V 1 3 pourrait correspondre à l'aménagement d'une aire de circulation. Une couche similaire se retrouve en V 9, mais pas en V 12.

Plus à l'ouest, en V 5, des lambeaux de sol argileux, qui subsistent directement au contact du terrain naturel, pourraient être liés au mur supposé. Après la récupération, un nouveau sol limoneux peu marqué apparaît.

Cet état, caractérisé par des structures en creux, s'avère postérieur à l'édification du mur M9 de l'état 1A de la rue. Nous pouvons toutefois regretter que rien ne nous permette de préciser la chronologie d'exécution de ces travaux, ni leur durée de vie, notamment en ce qui concerne la construction repérée en V 5.

Cette phase correspond à un apport de remblai, en V 13, concomitant de celui qui a été effectué préalablement à la réalisation de l'édicule de l'état IB de la Voie IL Le nouveau sol se situe alors à 149,80 m (fig. 7, couche 43). Cette modification, observée dans la partie sud-est de la zone V, ne semble pas avoir affecté le reste du secteur dont le niveau se maintient à l'altitude précédente.

La transformation essentielle réside en un remblaiement de l'ensemble de la zone. Ce rehaussement, qui ramène le niveau général du terrain à 149,80 m, est réalisé grâce à l'apport de couches variées au sud et essentiellement limoneuses en V 9 et V 12.

Dans la partie méridionale, des sols de circulation sont aménagés. L'évolution de l'état est ensuite marquée par une succession de recharges et d'occupations qui s'achève à la cote 150,00 m. D'après la nature des dépôts observés, il apparaît que l'espace révélé en V 5 désigne plutôt l'intérieur d'une construction (fig. 41). En V 13, l'existence d'un fossé peut être rattachée à l'apparition de la première rue (état 2A de la Voie II). D'après ce que l'on peut observer dans ce sondage, il semble que la parcelle soit, à ce moment là, légèrement en contrebas du niveau de la chaussée (fig. 7).

Ce fossé ne se retrouve pas au nord. En V 9, un sol peu marqué est décelable sur un remblai à la cote 150,15 m. En revanche, aucune aire de circulation n'est identifiable en V 12. A cet endroit, dans la mesure où le sommet des couches, rattachables à l'état 1C, ne dépasse pas l'altitude finale du remblaiement général (149,80 m), nous pouvons envisager l'éventualité d'un arasement postérieur du sol présumé (fig. 42).

La présence humaine, évidente au sud, ne laisse pas au nord une forte empreinte. Peut-être nous trouvons- nous dans un espace extérieur, en plein air, en un lieu

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