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Activité des jeunes femmes : héritages et transmissions

[article]

Année 1995 283-284 pp. 67-79
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ENQUÊTE « JEUNES »

Activité des jeunes femmes : héritages et transmissions

Catherine Marry, Irène Fournier- Mearelli et Annick Kieffer*

La possession d'un diplôme, quel qu'il soit, favorise l'activité des jeunes femmes et son absence l'inactivité ; parmi les actives, les diplômées de l'enseignement supérieur sont mieux protégées du chômage. Mais, au-delà du rôle reconnu du niveau d'études, être active ou inactive, occuper un emploi ou être au chômage dépend de facteurs familiaux.

Si vivre seule rime avec activité, la profession du conjoint module l'itinéraire : un époux cadre augmente la probabilité d'inactivité. Avoir son premier enfant avant 24 ans favorise l'inactivité sur l'activité et le chômage sur l'emploi. Si la mère n'a jamais travaillé, l'inactivité l'emporte sur l'activité, mais cela n'a pas d'incidence sur l'emploi ou le chômage. La profession du père n'influe pas sur l'inactivité ; en revanche, un père cadre accroît la probabilité d'être active occupée plutôt qu'au chômage. Enfin, parmi les actives, la prédominance de l'emploi sur le chômage est très nette pour les jeunes femmes cadres.

Quand l'inactivité prédomine sur l'activité, l'influence de ces différents facteurs s'ordonne ainsi : constitution de la famille (âge à la première maternité, présence et profession du conjoint), puis inactivité de la mère et niveau d'études. L'effet le plus marqué sur les itinéraires d'emploi par rapport au chômage est celui du diplôme, puis la présence d'enfant, la profession de la jeune femme et la catégorie socio-professionnelle du père.

* Catherine Marry, Irène Fournier-Mearelli et Annick Kieffer appartiennent au Laboratoire d'analyse secondaire et des méthodes appliquées à la sociologie (Lasmas) du CNRS. Les auteurs remercient Ghislaine Grimier, détachée de l'Insee au Lasmas, pour sa participation à l'exploitation de l'enquête.

Les noms et dates entre parenthèses renvoient à la bibliographie en fin d'article.

Les années quatre- vingt prolongent, voire accusent les tendances amorcées dans les deux décennies précédentes en matière de scolarisation, d'emploi et de vie familiale des générations entrant dans la vie adulte. Les femmes sont au cœur de ces grandes évolutions, qu'il s'agisse de l'allongement de la durée des études, de la progression de la population active, de la tertiarisation de l'économie, du développement du temps partiel ou de l'augmentation des divorces et des familles monoparentales. Cette place centrale explique la multiplication des travaux récents qui leur sont consacrés (1). Tous soulignent toutefois leur spécificité. Les zones de concurrence

tre hommes et femmes pour les mêmes emplois se sont étendues (2), mais les univers scolaires et professionnels demeurent largement séparés (Fournier, 1994 ; Marry, 1995).

Si à tous les âges, l'écart entre les taux d'activité masculine et féminine n'a cessé de diminuer, il ne s'est pourtant pas effacé. En 1993, 77 % des femmes de 25 à 49 ans sont actives, contre

/. Notamment : Insee, 1995;MaruanietReynaud, 1993;Blôss etFrickey, 1 994 ; Commaille, 1992.

2. Chacun des deux sexes se trouve en difficulté relative plus forte quand il est en minorité (Tomasini, 1994).

ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 283-284, 1995 - 3/4

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