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Le patrimoine en 1979

[article]

Année 1982 145 pp. 99-107
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SOCIÉTÉ

Le patrimoine en 1979

par Jean-Paul Milot

Les comptes de patrimoine au 31 décembre 1979, élaborés dans le cadre de la comptabilité nationale, permettent d'estimer à 9 757,3 milliards de F le patrimoine national net, soit quatre fois le produit intérieur brut de l'année 1979. La répartition du patrimoine entre ses différentes composantes est restée très semblable à celle de 1976. En revanche, la part des ménages continue à diminuer. Ils détiennent 61,8 % du patrimoine contre 65,8 % en 1971. Le patrimoine non financier a augmenté de 11,9 % par an entre 1976 et 1979. Ceci se décompose en un accroissement de 2,2 % du volume et de 9,6 % du prix; le ralentissement des augmentations de prix est très net par rapport à la période 1971-1976. Enfin, l'étude du patrimoine financier montre en particulier un fort développement des encours de titres et une progression plus lente de l'endettement des sociétés.

« exclus » du chiffrage : or, droits à la retraite, valorisation de certaines ressources naturelles, etc. Ces exclus restent exclus, leur intégration éventuelle relevant de discussions encore en cours et n'étant pas envisageable avant l'établissement d'une véritable base d'évaluation. De même, des informations présentées hors cadres (voies et réseaux, biens durables des ménages) restent hors cadres pour des raisons identiques.

Les premiers résultats des expériences menées pour chiffrer le patrimoine national dans le cadre de la comptabilité nationale ont été publiés en 1979 [1]. Ces résultats portaient sur les années 1971, 1972 et 1976 et il avait été alors envisagé de faire une évaluation au 31 décembre 1979 suivant les mêmes méthodes afin de compléter l'expérience. Dans une phase ultérieure, ces comptes seront établis régulièrement et intégrés dans un processus de fabrication avec les comptes de flux. Cette opération débutera en même temps que l'établissement d'une nouvelle base de comptes nationaux.

S'agissant de renouveler l'expérience précédente, on s'est efforcé de

senter les résultats dans les mêmes cadres afin de faciliter les comparaisons que permettent en principe l'identité des méthodes. A cet égard, il convient de faire deux remarques préalables 1.

D'une part, ces comptes, comme les précédents, sont le produit de la coopération de nombreuses unités d'analyse, situées tant à l'extérieur qu'à l'intérieur de l'INSEE2.

D'autre part, le fait d'utiliser les mêmes méthodes que lors de l'expérience précédente entraîne plusieurs conséquences. Le cadre théorique et les conventions adoptées n'ont pas été remis en cause, ce qui signifie que certaines des questions, déjà formulées, restent sans réponse, en particulier les critiques concernant les

* Jean-Paul Milot fait partie de la division « Concepts et définitions statistiques et comptables » du département de la Coordination statistique et comptable de l'INSEE. Les chiffres entre crochets, [ ], renvoient à la bibliographie en fin d'article. 1. Les résultats d'ensemble sont regroupés enfin d'article dans le tableau 4. Une publication plus complète et plus détaillée est prévue pour la fin de l'année. 2. Il faut noter en particulier, pour ce qui concerne les unités n'appartenant pas à l'INSEE, l'importance des contributions du bureau Cl de la direction de la Comptabilité publique et le rôle déterminant du Service d'études et de statistiques sur les opérations financières de la Banque de France qui a supporté la charge de l'élaboration de la synthèse des comptes financiers.

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