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Les prénoms des juifs ashkénazes : histoire et migrations (11e-19e siècles)

[note critique]

Fait partie d'un numéro thématique : Annuaire. Tome 108, 1999-2000
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Les prénoms des juifs ashkénazes : histoire et migrations (11e- 19e siècles)

par Alexandre Beider

Thèse de doctorat préparée sous la direction de

M. Gérard Nahon soutenue le 28 février 2000

Ce travail s'attache aux noms portés par les juifs au cours du deuxième millénaire dans l'aire où ils s'identifient comme ashkénazes soit les pays germanophones et slaves. Notre période commence aux Xe-XIe s. lors des premières mentions de communautés juives sur les territoires faisant aujourd'hui partie de l'Allemagne et de la République tchèque. Nous analysons des noms portés en Europe Centrale (Allemagne, Autriche, Bohême, Moravie, Slovaquie et Hongrie) à partir de leurs premières mentions jusqu'à la deuxième moitié du XIIIe s. où l'Émancipation a modifié d'une manière significative la vie traditionnelle des juifs entraînant une mutation de l'ensemble de noms propres. Pour l'Europe de l'Est, notre intérêt porte sur la Pologne à partir du XIIIe s., ainsi que sur la vaste région à l'Est de la Pologne, qui dès le XIVe s. faisait partie du grand-duché de Lituanie et comprenait la Belarus, l'Ukraine et la Lituanie actuelles. Notre période s'achève du XXe s. avec la fin des empires russe et austro-hongrois, la création d'une Pologne indépendante et de l'URSS. Alors seulement le corpus des prénoms des juifs de l'Europe de l'Est change du tout au tout, le changement étant beaucoup plus significatif en URSS qu'en Pologne entre les deux guerres mondiales. Parmi nos sources majeures figurent les recueils des documents médiévaux hébraïques et latins compilés en Allemagne, les inscriptions funéraires de Francfort, de Hambourg/Altona et de Prague (XVe-XVIIle s.), les mentions des juifs dans les documents autrichiens (XI Ve-XVe s.), tchèques (XIVe-XVIe s.) et russes (XVe-XVIIIe s.), ainsi que l'État civil du royaume de Pologne (XIXe s.).

Pour les régions retenues, le critère du choix de l'époque est identique. Pour toutes, notre analyse touche la période allant de la formation du corpus de noms dits traditionnels jusqu'à sa dissolution à la suite de changements socioculturels, résultant d'événements politiques extérieurs aux communautés juives, mais, en partie aussi de processus internes. Du fait que, pour plusieurs pays ces modifications ne s'accomplirent simultanément, nos périodes se

Annuaire EPHE, Section des sciences religieuses, T. 108(1999-2000)

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