COMMUNICATION
DÉCOUVERTES RÉCENTES DE LA MISSION ARCHÉOLOGIQUE FRANÇAISE À SAQQÂRA (CAMPAGNES 2001-2005), PAR MM. JEAN LECLANT, SECRÉTAIRE PERPÉTUEL DE L’ACADÉMIE, ET AUDRAN LABROUSSE
Au début de l’année 2001, plus précisément lors de la séance de l’Académie du 23 mars, nous avions eu l’agréable honneur, M. Audran Labrousse et moi-même, de présenter l’état des recherches menées jusqu’alors par la Mission archéologique française de Saqqâra (MafS). Celle-ci, depuis 1966, travaille au complexe funéraire du pharaon Pépy Ier, l’important roi de la VIe dynastie (vers 2300-2000 av. n. è.), et, depuis 1987, plus spécialement dans la nécropole des reines de ce souverain1 ; placée sous le patronage de notre Compagnie, cette mission est subventionnée en premier lieu par la commission des recherches archéologiques du ministère français des Affaires étrangères ; dépendant du Centre national de la Recherche scientifique (UMR 8152), elle est rattachée à l’Université de Paris Sorbonne (Paris IV) et oeuvre en coopération avec le Conseil suprême des Antiquités de l’Égypte ; depuis 2000, son directeur est l’architecte Audran Labrousse, spécialiste de l’Ancien Empire, à la tête d’un groupe de collaborateurs que nous voudrions remercier pour leur efficacité2. Pour les cinq dernières campagnes, nous nous en tiendrons ici aux découvertes majeures. Les travaux ont porté d’abord sur la
1. J. Leclant «À la quête des pyramides des Reines de Pépy Ier», Bulletin de la Société française d’Égyptologie (= BSFE) 113 (oct. 1988), p. 20-31; J. Leclant et A. Labrousse, «La nécropole des reines de Pépy Ier à Saqqâra (1988-1998)», CRAI 1998 (fasc. II, avril-juin), p. 481-491; Iid., «Les reines Ankhnespépy II et III, campagnes 1999 et 2000 de la MafS»
CRAI 2001 (fasc. I, janvier-mars), p. 367-384. 2. Le bilan détaillé des résultats obtenus par l’ensemble des membres de la MAFS est dressé dans les rapports détaillés publiés dans les diverses revues de spécialité, en particulier dans la chronique annuelle présentée désormais par Nicolas Grimal dans la revue
Orientalia (Rome).
