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La citoyenneté romaine au temps de Marc Aurèle et de Commode, d'après la Tabula Banasitana

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COMMUNICATION la citoyenneté romaine au temps de marc-aurèle et de commode d'après la tabula banasitana, • par mm. william seston et maurice euzennat.

La formule -juridique, que nous voudrions signaler à l'attention des historiens de Rome et de ceux de son droit, se lit sur une table de bronze découverte fortuitement en juillet 1957 dans le voisinage du forum de Banasa (Maroc), d'où elle provient sans doute. L'inscription, importante à plus d'un titre, nous rend un texte de 53 lignes parfaitement conservées d'une lecture certaine ; le texte en sera donné en 1962 avec un commentaire développé dans les publications du Service des Antiquités du Maroc. Nous n'en retiendrons que ce qui importe à notre propos. C'est le dossier, réduit en vue de l'affichage à trois documents officiels, de l'accès à la citoyenneté romaine d'une famille berbère dans la deuxième moitié du second siècle de notre ère. Le premier de ces documents est la copie d'une lettre de Marc-Aurèle et de Lucius Verus que ces empereurs, sans doute en 168-169, adressèrent au procurateur de Maurétanie Tingitane, Coiedius Maximus, en réponse à une requête, que celui-ci leur avait transmise, de Julianus, un Berbère de la tribu des Zegrenses, en faveur de lui-même, de sa femme Ziddina et de leurs quatre enfants, dont l'un porte aussi le nom de Julianus. Non cunctamur, disent les empereurs, (his) civi- tatem romanam salvo iure gentis dare. Dans une autre lettre, Marc- Aurèle et Commode, sans doute dans les premiers mois de 177, écrivent au procurateur Vallius Maximianus, que, répondant à la requête d'Aurelius Julianus qui est certainement le fils de Julianus le Zegrensis, ils accordent la cité romaine à sa femme Faggura et à leurs enfants salvo iure gentis, et, comme Trajan répondant à Pline, 'Us lui demandent un complément d'information concernant l'âge

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