wang li
ANALYSE GRAMMATICALE DES MOTS
DERIVES DE LA LANGUE CHINOISE
On parle rarement de la dérivation chinoise. Mais il existe en fait un grand nombre de mots dérivés dans la langue chinoise. Par exemple, le caractère $3 * su (1), dérivé de ~nf? * tjiu, peut être comparé au mot français "balayer", qui est dérivé de "balai".
La dérivation en chinois est bien différente de celle des langues européennes. Dans celle-ci, les mots dérivés se forment par l'addition des suffixes latins ou grecs au radical du mot primitif, de sorte qu'une syllabe est ajoutée à la terminaison du mot. Les caractères chinois, étant monosyllabiques, ont été dérivés seulement par le changement de consonne ou de voyelle dans une seule et même syllabe, ou bien simplement par la modification du ton. Ailleurs, on s'est contenté même de faire la dérivation en employant un caractère différent. Telles sont les caractéristiques des mots dérivés en chinois.
(1) L'astérisque indique le chinois archaïque, d'après ma reconstruction kh = [к<] пд - [q] h = Ы th = [f] tj = [tp] thd = [tç'l do = [áť] nj = [ц ] 0 = [A] 8Q = [9] Z3 = [2] tz = its'] ts = [ts<] tzh= [tH tsh= dzh = [CZ3] eh = [J] • zh = [5] ph = [p «] о = Со] о = [о]
Cah. de Ling. Asie Orientale № 7 Mars 1980, pp. 5-14