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Présentation

Cette section des CEHM 29 est consacrée à la publication des actes du colloque international qui s’est tenu à l’ENS LSH de Lyon les 14 et 15 novembre 2003. Je me suis occupé de l’organisation de ce colloque pour le compte du SIREM (GDR 2378 du CNRS). Il a pu se dérouler de façon tout à fait satisfaisante grâce au généreux support du Conseil scientifi que de l’ENS LSH et de la Région Rhône-Alpes dont je tiens ici à remercier chaleureusement les responsables. Le fruit de cette rencontre est constitué par les quatorze articles que nous publions à la suite, prolongeant certaines des problématiques abordées dans la première section de ce volume puisque, dans bien des cas, la réécriture est le moyen privilégié de la falsifi cation. Il serait sans doute trop long et fastidieux de présenter un à un les travaux qui vont suivre. Le lecteur pressé pourra lire directement les résumés des articles placés au début de chaque travail. Qu’il me soit permis, cependant, de présenter brièvement la problématique et les axes de recherche que nous avons développés au cours de la rencontre. Alors que, sur le plan théorique, la sémiotique médiévale ne cesse de prôner la bipolarisation et la loi du tiers exclu entre le vrai et le faux, instaurant des frontières aussi imperméables qu’artifi cielles entre l’ordre du réel – celui des «choses » – et l’ordre de l’imaginaire – celui des «mots » –, les pratiques discursives, elles, ne cessent de mettre en évidence, souvent de façon détournée, la porosité inhérente à ces deux ordres, l’existence de zones mitoyennes sans lesquelles le sens ne saurait aucunement se construire. Dès lors, la réfl exion sur les rapports complexes entre le vrai et le faux s’avère fondamentale pour toute recherche sur les discours et les mentalités au Moyen Âge, quel que soit l’angle disciplinaire adopté. «Feindre, leurrer, fausser » : le choix de ces trois verbes oriente la problématique vers la dimension active, volontaire du «faux » : le faux non pas comme une erreur, somme toute bien humaine, mais comme une praxis

rationnellement organisée, comme une stratégie, comme une puissance, au sens philosophique.

CEHM, n° 29, 2006, p. 221-224

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