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Expérimentation d’une offre de garde face aux horaires de travail atypiques et flexibles

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Recherches et Prévisions n° 80 -juin 2005 25 Dossier Petite enfance Expérimentation d’une offre de garde face aux horaires de travail atypiques et flexibles

Arnaud Campéon Blanche Le Bihan Claude Martin avec la collaboration de Guillaume Gardin

Chargé d’études au Laboratoire d’analyse des politiques sociales et sanitaires (LAPSS) de l’École nationale de la santé publique. Politiste. Chercheur au LAPSS. Sociologue, directeur de recherche au CNRS/ IEP et directeur du LAPSS. Chargé d’études au LAPSS.

L’articulation entre vie professionnelle, vie familiale et vie personnelle s’impose dans la plupart des pays développés comme enjeu politique en raison des transformations sociodémographiques et de l’évolution du marché du travail. Les difficultés de «conciliation » , pour reprendre la terminologie européenne, sont le résultat de multiples facteurs : le niveau élevé de participation des femmes au marché du travail et, de ce fait, leur moindre disponibilité pour les tâches de soins ou de «care » ; l’accroissement du nombre de ménages composés de deux actifs, mais aussi des ménages monoparentaux où un seul parent doit combiner une activité professionnelle et la charge d’un ou plusieurs enfants ; l’augmentation des situations de travail avec des horaires atypiques ou flexibles, difficilement compatibles avec l’offre de services formels de prise en charge. Comme le souligne Michel Lallement, «la gestion des temps n’est pas qu’affaire de travail. Les politiques de flexibilité changent la donne dans de nombreux compartiments de nos vies quotidiennes : l’organisation domestique mais aussi l’accès à des structures aussi déterminantes que l’école, les transports, les administrations, les supermarchés, les espaces de culture et de loisir… On comprend mieux, dès lors, le fait que la ville soit devenue depuis peu un lieu d’expérimentation privilégié afin de mieux articuler des temps multiples qui ne cessent de s’entrechoquer

» (Lallement, 2003).

Un mode de gestion de plus en plus marqué par la flexibilité

Du côté de l’évolution du marché du travail, il faut rappeler la référence historique que représente la norme fordiste, apparue et développée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en France notamment, c’est-à-dire une situation marquée par l’emploi salarié à temps plein aux horaires relativement homogènes, réguliers et synchronisés avec les autres temps sociaux. Anciennement considérée comme le pivot de l’organisation sociale, cette norme tend, depuis une dizaine d’années, à voler en éclats au profit d’un recours de plus en plus soutenu à un mode de gestion marqué par la flexibilité (Bouffartigue et Bouteiller, 2003). Les facteurs explicatifs de ces transformations sont nombreux : mondialisation des marchés, concurrence accrue, exigence de rentabilité à court terme, auxquels il faut bien évidemment ajouter des raisons technologiques et sociales (Fridenson et Reynaud, 2004). Dans ce contexte, le travail avec des horaires atypiques ne constitue certes pas un phénomène nouveau, puisque le travail industriel avait déjà imposé des horaires et des rythmes de travail particuliers : travail posté, travail en soirée ou de nuit. De même, dans le secteur du commerce et de l’artisanat, le travail le samedi, voire le dimanche, est un phénomène plus ou moins développé selon les pays depuis de nombreuses années.

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