Figures

Chargement...
Couverture fascicule

Un des « plus excellents bastiments de France » : le château de Saint-Ange (Challeau)

[article]

Année 1956 114-4 pp. 267-274
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 267

UN DES « PLUS EXCELLENTS BASTIMENTS DE FRANCE »

LE CHÂTEAU DE SAINT-ANGE

(Challeau)

La route qui suit, de Moret à Vallery, la vallée de l'Orvanne est dominée sur sa droite, à mi-chemin de Villecerf et de Dormelles, par de hauts murs de terrasses en bel appareil de gresserie, dans lesquels s'ouvre un portail entre les soubassements de tours dérasées. Elle surplombe sur sa gauche une prairie où se discernent, au milieu de la végétation, les. restes d'un vaste ensemble de canaux et de bassins avec quinconces de tilleuls. Elle est bordée, plus loin, par de hauts buis, vestiges d'anciennes plantations régulières d'un jardin à la française.

Cette route passe, en effet, sur une des terrasses de l'ancien château de Saint- Ange — primitivement château de Challeau — un des « plus excellents bastiments de France », édifié au xvie siècle (1) par François Ier, transformé au xvne par Henri IV et complété par de magnifiques jardins aux terrasses monumentales, dont l'une portait le château, ses cours et son parterre, et qui s'étageaient sur le flanc d'une colline couronnée par un vaste parc.

Le château neuf de Challeau, édifié vers 1540, à proximité de l'ancien château fort de Challeau, dont les ruines subsistent dans la vallée de Dormelles, pour servir de résidence à la duchesse d'Etampes, a été décrit par Androuet du Cerceau, qui en a gravé le plan, la façade est, où se trouvait alors l'entrée, et la façade nord, sur la vallée : « Ce bâtiment est assis au pays de Gastinois, entre Fontainebleau, Montereau et Nemours : dont iceluy fais comme un centre, ayant Fontainebleau pour occident,

(1) Jacques Androuet du Cerceau, Les plus excellents bastiments de France, éd. Des tailleur et Dajarric, 1. II (Paris, 1870). — D'Argenville, Voyage pittoresque des environs de Paris. — L. Michelin, Essais historiques sur le département de Seine-et-Marne (Bulletin de la Société d'archéologie de Seine-et-Marne, 1865). — Paul Quesvers, Le château de Saint-Ange et son mobilier en 1797 (Bulletin de la Société historique et archéologique du Gdtinais, 1891 ; notice présentant un plan faux et une description erronée du château).

34

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw