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Un système de nomenclature pour les minéraux des terres rares

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Année 1967 90-3 pp. 419-423
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Page 419

Bull. Soc. fr. Minéral. Cristallogr.

(1967). XC, 419-423.

COMMISSION DES NOUVEAUX NOMS ET DES NOMS DE MINÉRAUX DE L'ASSOCIATION INTERNATIONALE DE MINÉRALOGIE

Nomenclature des minéraux des terres rares.

Lors des réunions de la Commission tenues à Cambridge du 31 août au 2 septembre 1965, il a été recommandé aux diverses sociétés de minéralogie de diffuser des traductions de la note du Dr A. A. Le¬ vinson, proposant un système de nomenclature applicable aux minéraux des terres rares. La note ori¬ ginale a été publiée dans «The American Mineralogist » (Vol. 51, p. 152-158, 1966) après approbation de la Commission internationale par un vote à l'unanimité des 12 pays votants (vote du 6 août 1965).

La présente traduction est publiée, en exécution des recommandations de la Commission internatio¬ nale, avec l'aimable autorisation du Dr A. A. Levinson et du Dr W. Hosier, Editor of The American Mineralogist.

Il est vivement recommandé de se conformer, pour les minéraux des terres rares, au système de nomen¬ clature de A. A. Levinson, exposé ci-après.

Le délégué de la Société française de Minéralogie et Cristallographie, F. Permingeat.

Un système de nomenclature pour les minéraux des terres rares

par A. A. Levinson,

Gulf Research and Development Company, Pittsburgh, Pensylvanie.

Traduction par F. Permingeat,

Laboratoire de Minéralogie et Cristallographie, associé au C. N. R. S., Faculté des Sciences, Toulouse.

Introduction

Au cours de la dernière décennie on a porté grande attention, surtout en Union Soviétique, aux proportions relatives des divers éléments des terres rares dans les minéraux. Grâce au per¬ fectionnement des méthodes d'analyses, en par¬ ticulier des techniques de spectrographie d'émis¬ sion X, de spectrographie optique et d'activation neutronique, on a pu analyser des centaines de minéraux des terres rares. Les nouvelles données obtenues sont venues contredire l'opinion géné¬

ralement acceptée que la terre rare prédominante est toujours soit le cérium, soit l'yttrium. En outre on a déjà trouvé de multiples analogues de minéraux bien connus dans lesquels la terre rare prédominante est variable. Il est aussi permis de penser que l'on rencontrera un nombre toujours croissant de tels analogues.

Le tableau 1 donne la liste des analogues de minéraux de terres rares signalés dans la litté¬ rature jusqu'à 1963. D'après les règles courantes de la nomenclature minéralogique on devrait attribuer un nom spécial à chacun de ces termes.

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