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Le Néolithique ancien au Portugal

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Bulletin de la Société préhistorique française, tome 67, 1970, Etudes et Travaux, fasc. 1

Le Néolithique ancien au Portugal

par Jean Guilaine et Octavio Da Veiga Ferreira

Le but de cette étude est d'attirer l'attention sur un certain nombre de documents relevant d'une phase encore mal connue de la Préhistoire portugaise : le Néolithique ancien (1).

Cette période a été encore fort peu étudiée à ce jour si l'on compare les recherches dont elle a fait l'objet aux importants travaux consacrés au Mésolithique (escargotières de Muge) ou aux cultures mégalithiques. Aussi la présente note voudrait-elle avant tout faire prendre conscience de l'intérêt qu'il y aurait à reprendre la prospection des sites de cette phase et à consacrer à quelques-uns d'entre eux des fouilles méthodiques comme cela s'est fait, ces dernières années, dans le Midi de la France ou en Espagne. Certes, comme on le verra ci-après, les préhistoriens disposent déjà d'un certain nombre de documents, principalement céramiques, qui relèvent du Néolithique primitif. Mais ils sont encore quantitativement peu nombreux. De plus, dans le domaine de l'interprétation ils ont souvent été confondus par les archéologues portugais ou étrangers avec les vestiges de cultures postérieures, précisément par manque de grands

(1) Les auteurs adressent leurs plus vifs remerciements aux personnes grâce à qui cette étude a pu voir le jour : Monsieur l'Ingénieur Moithino de Almeida, Directeur des Services Géologiques du Portugal, Lisbonne ; Monsieur le Professeur F', de Almeida, Directeur du Musée Archéologique National et Président de la Société des Archéologues portugais ; Messieurs les Docteurs M. Farinha dos Santos, G. Zbyszewski, à Lisbonne ; Monsieur le Professeur Victor Guerra, Directeur du Musée de Figueira da Foz ; Monsieur l'Ingénieur Vieira Natividade, à Alcobaça ; Monsieur le Colonel Mario Cardozo, à Guimaraes ; Monsieur le Docteur Agostinho Isidoro, au Laboratoire « Mendes Correa », de l'Université de Porto.

sites de référence ou de comparaison. Enfin le grand nombre et l'importance de sites et de documents du Néolithique récent et du Chalco- lithique ont souvent fait douter de l'existence de civilisations à céramiques plus anciennes. Aussi s'est-on longuement cantonné, comme en bien d'autres pays, dans des chronologies basses, sans admettre la présence d'un Néolithique inférieur bien personnalisé et dont l'apparition présente, par rapport aux autres groupes néolithiques, un caractère primaire non équivoque.

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Nous ne referons pas ici l'historique de ce Néolithique ancien à céramique cardiale ou imprimée dans l'orbe duquel le Portugal se trouve, tout au moins en ce qui concerne sa moitié sud. Nous renvoyons à ce sujet aux quelques monographies fondamentales ou aux études de synthèse qui ont démontré, en Méditerranée occidentale, son caractère primaire par rapport à d'autres groupes du Néolithique. Cette antériorité, déjà fixée depuis de longues années par la méthode stratigraphique, a été confirmée avec brio ces dernières années par toute une série de datations absolues : ces dernières paraissent indiquer une néolithisation en marche dès le VIe millénaire (Sud de l'Italie, Corse, Provence), un grand développement marqué par une forte évolution interne selon les groupes géographiques, au cours du Ve millénaire, enfin au IVe millénaire une phase de décadence marquée soit

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