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Stations françaises de Mycetophagus populi Fabricius et réflexion à propos de son écologie (Coleoptera, Mycetophagidae)

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Page 545

Bulletin de la Société entomologique de France, 111 (4), 2006 : 545-548.

Stations françaises de Mycetophagus populi Fabricius et réflexion à propos de son écologie (Coleóptera, Mycetophagidae)

par Benoit Dodelin

40 avenue Jean Jaurès, F -69007 Lyon <benoit.dodelin@Iaposte.net>

Les Mycétophagides du genre Mycetophagus Hellwig, 1792, sont des Coléoptères d'assez petite taille (~2 à 6 mm) et peu souvent récoltés par les entomologistes. L'impression de rareté a entraîné l'inscription de beaucoup de représentants de ce genre dans les listes rouges des pays du centre de l'Europe avec parfois l'attribution d'une valeur de bio-indicateurs de conditions forestières particulières comme la naturalité ou l'ancienneté de la forêt (Franc, 2002). Mycetophagus ater (Reitter, 1879) et M. decempunctatus Fabricius, 1801, ont par exemple été récemment classés comme "urwald relicts " (reliques de forêt primaire) (MÜLLER et al, 2005). Pourtant, et c'est le cas pour beaucoup d'espèces, la méconnaissance d'une biologie très particulière peut être à la source de l'impression de rareté qui vient d'être évoquée. L'exemple est probant pour Mycetophagus ater, très longtemps considéré comme très rare en France, mais qui fut capturé en nombre par Callot & Matt (1995) dès lors que son biotope précis fut délimité (les jeunes tiges de Charme, sèches debout).

La découverte récente dans les Alpes françaises de Mycetophagus populi Fabricius, 1 798, donne l'occasion de faire une synthèse précise à propos de l'écologie de cette "grande rareté", ce qui devrait avoir comme conséquence d'accroître le nombre de découvertes.

La France compte une dizaine d'espèces du genre Mycetophagus qu'il est assez aisé d'identifier à l'aide du travail de Rogé, 1992, et de la récente iconographie de PRUDEK, 2005.

M. populi (5,5 à 6 mm) se sépare des autres Mycetophagus par la largeur du dernier article des palpes maxillaires, plus épais que le précédent. La pubescence soyeuse est remarquable et la coloration jaunâtre caractéristique, bien que le contraste entre la couleur de fond et le dessin élytral puisse fortement varier (fig. 1).

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