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Chronostratigraphie des restes atériens de la Grotte des Contrebandiers à Témara (Province de Rabat)

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Bull, et Mém. de la Soc. d'Anthrop. de Paris, t. 3, série XIII, 1976, pp. 165-173

CHRONOSTRATIGRAPHIE DES RESTES ATÉRIENS

DE LA GROTTE DES CONTREBANDIERS A TËMARA

(PROVINCE DE RABAT)

par Jean Roche

La grotte des Contrebandiers est située au km 17 de la route côtière Rabat-Casablanca, à 250 m au Sud-Est de l'anse des Contrebandiers, crique abritée qui assurait un approvisionnement facile à des groupes de pêcheurs et de collecteurs de coquillages ainsi qu'un abri sûr pour la navigation côtière.

La grotte est creusée dans une falaise en grès dunaire dont le sommet atteint actuellement 14,10 m au-dessus du niveau de la mer. Selon M. G. Beaudet, cette falaise est une formation « polycyclique » car au cours de la transgression ouljienne, entre 95.000 et 75.000 ans B.P., la mer a atteint la falaise harounienne qui se serait formée entre 145.000 et 125.000 ans, détruisant toutes les formations intermédiaires (1). Le creusement de la grotte se serait effectué durant l'Ouljien, donc entre la quatrième pulsation transgressive (Harounien) et la sixième (Mellahien).

Initialement, la grotte se présentait comme une cavité en forme d'arc de cercle, longue de 30 m, dont l'ouverture large de 28 m était orientée au Nord- Ouest. Toute la partie Nord-Ouest de la voûte s'est brusquement effondrée après le Néolithique (probablement au cours d'une secousse sismique) et actuellement il ne subsiste plus de la cavité primitive qu'un large diverticule latéral profond de 20 m et dont la largeur moyenne est de 11 m.

J'ai découvert ce gisement en 1955 et de 1955 à 1957 j'y ai pratiqué un sondage profond en forme de L, à l'entrée du diverticule, légèrement en retrait de l'extrémité actuelle du plafond afin d'éviter les très gros blocs d'effondrement de la voûte situés plus en avant. Longueurs : 4 m (N.E.-S.O.) et 2 m (N.O.-S.E.) ; largeur : 2 m. Ce sondage permit d'établir une première analyse stratigraphique du remplissage (2). Soit, de haut en bas :

I. — Terres noires pulvérulentes, encombrées de blocs d'éboulis. Dans leur partie supérieure et moyenne, elles ont été bouleversées soit par des causes naturelles (chutes de blocs), soit du fait des animaux fouisseurs, soit par l'Homme (sépultures relativement récentes). On y trouve donc des débris d'âges très divers. A la base, on a récolté des industries énéolithiques asso-

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