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Militaires et financiers dans la Chine des Song

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Les institutions comptables à la fin du Xe siècle

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Militaires et financiers dans la Chine des Song Les institutions comptables à la fin du Xe siècle

Christian Lamouroux

L'histoire institutionnelle en Chine a toujours été particulièrement bien représentée. Cependant, l'évolution des structures rituelles, administratives, militaires ou économiques apparaît souvent séparée d'un contexte politique précis. Dans les histoires dynastiques en particulier - divisées, rappelons-le, en quatre grandes rubriques : annales fondamentales {benji if |E), traités (zhi Ш), tableaux synoptiques (biao ^) et biographies (liezhuan Щ Щ) -, les institutions sont décrites dans les différents traités, alors que le détail des événements politiques est présenté dans les annales fondamentales voire, très souvent, dans les biographies des protagonistes. En plaçant au centre de son propos l'instauration des réglementations et des procédures, l'histoire des traités réduit les luttes politiques et idéologiques à de simples circonstances et peut ainsi affirmer une continuité institutionnelle à partir de choix politiques pourtant discontinus. Il revient au lecteur attentif de relier ces deux ordres de la réalité institutionnelle que les traités disjoignent '.

C'est dans cette perspective que nous nous proposons d'étudier la mise en place de plusieurs institutions comptables au tout début de la dynastie des Song (960-1279). Les événements que l'on retrouve à l'origine de ces réformes, particulièrement nombreuses durant le règne de Taizong i^ % (r. 977-997) 2, mettent en scène des groupes de fonctionnaires dont les intérêts divergent d'autant plus sensiblement qu'il s'agit rien moins que de déterminer qui, des militaires, de l'administration du Palais ou de l'appareil administratif, prendra durablement le contrôle des finances et des ressources fiscales. Après avoir présenté le personnel financier dont les premiers Song héritent à la fin des Cinq dynasties (907-960), nous rappellerons les conditions politiques dans lesquelles les innovations comptables se sont multipliées, afin de mettre en évidence le rôle de ces dispositifs administratifs dans la consolidation du pouvoir de la bureaucratie civile.

Militaires, agents du Palais et pouvoir financier

On a dit et répété, à juste titre, que l'administration financière sous les Song se caractérise d'abord par son haut degré de centralisation. Il est clair en effet que la suppression de l'autonomie financière des régions a longtemps préoccupé les deux premiers souverains : Taizu ic Щ, (r. 960-977) et son frère Taizong furent toujours plus

1. Il semble que cette liaison soit précisément un des objectifs poursuivis par l'historiographie des Song, qui valorise la tradition du Zuozhuan, le modèle de la chronique historique. Je pense évidemment au Miroir pour l 'aide au gouvernement de Sima Guang ffj ,^^(1019-1086) dont le dessein est avant tout politique. 2. Sur les réformes de Taizong, cf. Jia Yuying, « Luelun Song Taizong de guanzhi gaige », Song shi yanjiu lunwenji, Shijiazhuang, Hebei jiaoyu chubanshe, 1989, p. 94-106.

Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient, 87 (2000), p. 283-300

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