Couverture fascicule

Le « Corpus Juris civilis » dans. le Décret de Gratien, d'après le manuscrit lat. nouv. acq. 1761 de la Bibliothèque nationale

[article]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 54

LE « CORPUS JURIS CIVILIS »

DANS LE DÉCRET DE GRA.TIEN

d'après LE MANUSCRIT LAT. NOUV. ACQ. 1761 DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE

L'étude des manuscrits du Décret de Gratien, entreprise à la demande de M. Gabriel Le Bras, m'a permis de découvrir, dans le ms. lat. 1761 des Nouvelles acquisitions de la Bibliothèque nationale, un abrégé qui avait jusqu'alors échappé à l'attention des chercheurs pour la simple raison que, commençant par les mots : « Humanum genus duobus regitur. . . », il avait été catalogué comme Décret de Gratien1.

C'est un manuscrit de petit format, sans autre ornementation que des rubriques et des initiales rouges au début de chaque canon. Il semble avoir été écrit dans le nord de l'Italie, à une date qu'il est difficile de déterminer exactement, mais qui me paraît très voisine du milieu du xne siècle, entre 1160 et 1170 au plus tard. L'œuvre est malheureusement incomplète, puisqu'elle s'arrête au cours de la Cause XII.

L'abrégé que contient le ms. 1761 apparaît au premier abord comme une œuvre très impersonnelle. Omnebene, La- borans et la plupart des auteurs des abrégés que nous connaissons sont presque toujours des commentateurs. Omne-

1. J'ai déjà eu l'occasion de signaler que l'étude des manuscrits du Décret de Gratien était un travail d'équipe. J'utiliserai dans ces quelques pages des renseignements qui m'ont été fournis par M. l'abbé Guizard, professeur à l'Institut catholique, qui a étudié les mss. 191 et 192 de Saint-Omer, par Mme Bou- let-Sautel, professeur à la Faculté de Droit de Nancy, qui a étudié les mss. 680 de Reims et 475 de Grenoble, et par Mlle M.-R. Morin, archiviste paléographe, collaboratrice technique à la Recherche scientifique, qui a étudié les mss. 1287 de la Bibliothèque Mazarine, 88 de Vendôme, 433 et 453 de Saint-Omer, 585 de Douai. Je les remercie bien vivement tous les trois de leur aimable collaboration. — Le sujet du présent article a fait l'objet d'une communication présentée aux Journées d'histoire du droit, le 6 juin 1953,

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw