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Le Ptoion et Akraiphia (Béotie)

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756 TRAVAUX DE L'ÉCOLE FRANÇAISE EN GRÈCE EN 1996

Le Ptoion etAkraiphia (Béotie)

par Christel MOller et Franck Perdrizet

Au mois de mai 1996, l'École française a mené au Ptoion et à Akraiphia une ultime campagne topographique et archéologique. Ont participé à cette campagne Catherine Crochet, archéologue-stagiaire et étudiante à l'Université Lyon II, Cyrille Morot, topographe-stagiaire et élève à l'E.N.S.A.I.S. de Strasbourg, et Franck Perdrizet, ingénieur-topographe, responsable de la réalisation des plans. D'autre part, Catherine Ridé, élève à l'E.N.SAI.S., a été chargée de réaliser la carte du territoire au 1 : 50 000.

L'objectif de la saison était double : d'une part, photographier et décrire avec précision la totalité des vestiges observables, pour la reconstitution des différents sites qui sera donnée dans la publication définitive ; d'autre part, achever les travaux cartographiques, dont l'évocation constitue la matière essentielle du présent rapport1.

L'année 1996 a été consacrée à la production de plans arrêtant les observations et mesures récentes et retenant, parmi les documents cartographiques anciens, ceux dont la vraisemblance avait été vérifiée. Les travaux ont consisté en des levés de détail venant compléter les restitutions photogrammétriques déjà réalisées sur les différents sites. Ils ont été effectués depuis l'ensemble des points GPS et des points de polygonation matérialisés l'année précédente et ont pu être directement intégrés dans le même repère de coordonnées.

Au sanctuaire d'Apollon Ptoios, on a procédé à la révision des levés architecturaux de l'ingénieur Convert. On a pu ainsi corriger une faute importante sur la terrasse inférieure : cet ensemble architectural, formé des citernes, du canal d'amenée et du mur de terrasse en appareil polygonal, bien que correct dans ses proportions, était « désorienté » d'une douzaine de grades. Cette correction a eu pour effet de rendre les grandes citernes parallèles aux monuments de la terrasse médiane et notamment aux « portiques ». L'intégration de toutes ces données a permis la réalisation de deux plans : le premier est un plan général du sanctuaire à l'échelle du 1 : 500 ; le second est un relevé, au 1 : 100, du « portique Sud », dégagé en 1995.

Au sanctuaire de Kastraki, on a achevé le plan du temple de la terrasse supérieure : une analyse bloc à bloc et quelques mesures de contrôle in situ, ainsi que la mise au point d'une méthode originale d'exploitation numérique des données, ont permis de tracer une image dépouillée de ce temple à l'échelle du 1 : 50.

Mais c'est sur l'acropole d' Akraiphia que s'est déroulé l'essentiel des travaux. On y a achevé le relevé non seulement des fortifications, mais aussi des différents murs affleurant sur le plateau. Pour les premières, l'observation attentive des clichés au 1 : 6 000 avait permis d'identifier de nombreux blocs en place : ces éléments ont constitué autant de points d'ancrage articulant les structures reconnues au sol. Quelques tronçons,

1 Pour l'illustration, on se reportera à la Chronique du BCH 120/2 (1996).

BCH 121/11(1997)

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