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Evolution de quelques formes d'habitat rural dans le Jura

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Communication de M. J. Ebersolt Evolution de quelques formes d'habitat rural dans le Jura

En Franche-Comté, on peut rele-.er un certain nombre de formes d'habitat qui apparaissent liées à un âge ou à une étape de l'occupation du sol, étant entendu que les périodes d'habitat dont il est fait état, ne remontent pas au delà de l'époque où les lieux dits peuvent être identifiés, c'est-à-dire le Haut Moyen-Age, ou l'époque gallo-romaine.

Trois exemples ont été retentis : ceux de Lons-le-Saunier, d'Etival et du Bâti de Colonne.

I. Lons-le-Saunier

— 1) L'assiette du peuplement. La ville actuelle occupe le débouché de la Vatlière, affluent de la Saône, sur la Bresse au milieu des collines de la cotière .f aillée et morcelée de la bordure occidentale du Jura. Cette rivière, et son affluent la Sorne qui va la rejoindre un peu en aval de Lons-le- Saunier, ont entaillé l'une et l'autre dans le plateau du Jura occidental les deux premières reculées qu'on rencontre en venant du Sud. Celle de la Vallière s'épanouit, avant d'entrer en Bresse, dans le bassin de Lons-le-Saunier entre l'escarpement de la côte bajocienne (490 à 550 m.) et les collines (300 à 375 m.) de Mont- ciel, de Montmorot, et du Château du Pin.

2) Peuplement antérieur au Moyen-A.ge» Les premières traces d'occupation humaine remontent à l'époque tardenoisienne à l'est et au-dessus de la vallée de la Vallière (station, de la Conda- mine). Plus tard, le sel et un site naturellement fortifié ont fi,xé une importante colonie nçolitthiqup à Montmorot. La butte dé Montmorot (33,5 m.) est la position clef de toui; Je bassin, dont, elle commande l'entrée et la sortie* à causse de son escarpement taillé à souhait pour la défense au-dessus des affLeurements triasiques d'oiù jaillissent les sources saiées. C'est de là que partait la vieille routé à ornière probablement celtique qui, par le Mont-Orient, gagnait la crête de la côiière, habitée depuis l'époque* du bronze au. inoins. La route romaine, escaladant, vers l'Est le plateau lédo- nieii à la hauteur de Saint-Etienne-de-Coldre, est aussi vraisemblablement préhistorique, celle des silex du OrandrPressigny vers les palafitfes du Jura et (jte'-la Suisse, ici se croisent;, en .outre, la grande voie de la côtière Ledo-Vçsontio çt celle delà reculée de la Sorne,. vers la vallée de la Bieçine et l'Helyéjtie méridionale. Toutefois, ce carrefour de routes à Ledo-Salinarius n'a pas l'importance de celui de Grozen ou de Salins.

Les trouvailles archéologiques autour du Puits Salé, à Riche- bourg, le gisement salifère de Lons proprement dit ne sont ni rictoes, ni nombreuses. Par contre, à Montmorot, deux kilomètres plus loin, les vestiges d'une somptueuse villa gallo-romaine donnent une idée assez exacte de la ibourgade qui s'était développée là en raison du sol et de la position stratégique. A Lons même, le

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