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Souvanna Khom Kham ou Chiang Saen rive gauche? Note sur un site archéologique lao récemment "découvert"

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Souvanna Khom Kham

ou Chiang Saen rive gauche?

Note sur un site archéologique lao récemment "découvert"

Michel Lorrillard

I!

"1 n'y a finalement guère plus d'une centaine d'années qu'une .partie importante du cours moyen du Mékong est devenue une ligne "naturelle" de séparation entre des populations. La France, soucieuse de régler au plus vite le problème des limites occidentales de son domaine Indochinois, inventa cette théorie commode, que contredisait pourtant des réalités ethniques, politiques et culturelles locales. Le temps a ensuite joué. En dépit de quelques soubresauts de l'histoire, le tracé arbitraire qui avait été imposé par la puissance coloniale devint progressivement une donnée acceptée et définitive. Les deux états-nations que sont aujourd'hui la Thaïlande et le Laos ne remettent plus en cause la délimitation de leurs frontières communes. La première bénéficie de larges territoires sur la rive droite du grand fleuve. Elle en reconnaît quelques autres au second1, dont la souveraineté s'étend également sur toute la rive gauche, jusqu'à ses frontières avec la Chine (au Nord) et le Cambodge (au Sud).

Le Mékong apparaît donc à l'époque contemporaine comme une barrière, comme une ligne de rupture entre des mondes différents. Cette idée est si forte qu'elle affecte même la recherche historique. Il est aujourd'hui extrêmement difficile de trouver des études dégagées de toute contingence politique sur le passé des populations qui habitent encore les deux rives. Celles-ci sont en général considérées d'une façon isolée, sans que des rapports entre elles soient forcément établis, voire pensés. Il est vrai que

Aséanie 5, juin 2000, pp. 57-68

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