Figures

Chargement...
Couverture fascicule

La découverte du Languedoc par les dessinateurs romantiques : Dauzats et Chapuy à Albi

[article]

Année 1966 78-77-78 pp. 449-459
Fait partie d'un numéro thématique : Yves Renouard : L'homme et l'œuvre
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 449

La découverte du Languedoc par les dessinateurs romantiques : Dauzats et Chapuy à Albi

Depuis près de cent cinquante ans, et sans aucune note discordante, les Voyages Pittoresques et Romantiques dans l'ancienne France du baron Taylor1 sont célébrés comme un des plus beaux ouvrages jamais édités en France, comme un de ceux qui ont le plus contribué à la € défense et illustration » de notre art médiéval. ?? conservent une place hors pair dans cette floraison de livres et d'albums sur les monuments français que fit éclore, aussitôt après 1815, la conjugaison du Romantisme naissant et de la lithographie triomphante, et qu'un précieux ouvrage de Jean Adhémar2 a recensée jadis. Et ce n'est que justice, même si leur renommée a éclipsé plus que de raison d'autres collections parallèles. Mais ces Voyages illustres restent trop peu connus. Leurs in-folios magnifiques, rares, encombrants, peu maniables, ne sont guère familiers à nos contemporains, et l'étude de ces vingt et un volumes, qui s'échelonnent sur plus d'un demi-siècle, n'a jamais été poussée à fond3. Sur les vicissitudes de la publication, sur la préparation des diverses « provinces », sur la personnalité des et la valeur de leurs interprétations, il y a place pour de recherches de détail, qui présentent un égal intérêt pour

1. H suffit de rappeler que les auteurs « officiels » de la publication qui débute en 1820 par la Haute-Normandie, étaient Ch. Nodier, Taylor et Alphonse de Cailleux (futur directeur des Musées royaux). Mais l'initiative appartient à Taylor, qui fut l'âme de l'ouvrage en même temps que le du texte. Seul il assura la continuité de l'entreprise, Nodier et Cailleux s'en étant désintéressés après quelques années. Lorsqu'il mourut en 1879, presque nonagénaire, il venait de publier un dernier volume i Basse-Normandie (1878). Même incomplets (les pays de la Loire, le Sud-Ouest atlantique, la Provence font défaut), les Voyages restent le plus beau titre de gloire de leur auteur, dont la vitalité débordante s'est dispersée dans toutes les directions. Militaire et peintre, dramaturge romantique et « commissaire royal » au Français, voyageur et philanthrope, Taylor n'a jamais fait l'objet de l'étude d'ensemble qu'il mérite. On trouvera un aperçu de sa carrière, avec quelques éléments biographiques nouveaux, dans le livre récent de Mm* Eliane Maingot : Le Baron Taylor, 1963.

2. Jean Adhémar : Les lithographies de paysage en France à l'époque romantique, 1937. L'ouvrage comprend, avec une étude d'ensemble, le chronologique des recueils depuis 1815.

3. Quel éditeur nous en donnera une anthologie ? Le texte est à peu près sans intérêt aujourd'hui ; mais une reproduction en format réduit des (à l'exclusion des plans, dessins au trait, vignettes d'encadrement) constituerait un magnifique miroir de la France romantique, en même temps qu'un instrument de travail nullement négligeable pour les historiens de l'art.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw