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Découvertes de semences carbonisées dans trois gisements médiévaux du Toulousain

[article]

Année 1985 3 pp. 61-71
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ARCHEOLOGIE DU MIDI-MEDIEVAL- TOME lit ■ 1985

DECOUVERTE DE SEMENCES CARBONISEES DANS TROIS GISEMENTS MEDIEVAUX

DU TOULOUSAIN

Marie-Pierre RUAS, Régine BROECKER et Jean VAQUER (1)

Dans le cadre d'un programme de prospections consacré aux sites néolithiques du Toulousain, nous avons effectué des surveillances systématiques de grands chantiers de la banlieue toulousaine. Au cours de ces contrôles, divers sites médiévaux ont pu être découverts au moment même de leur destruction. Dans trois d'entre eux, notre attention a été attirée par des dépôts de semences carbonisées qui constituent l'objet essentiel de cette étude.

I. Etude archéologique

Les échantillons de semences carbonisées ont été prélevés sur des gisements en cours de destruction qui n'ont pu faire l'objet d'intervention de sauvetage. Les données concernant la nature des structures qui les contenaient et le matériel associé sont donc très indigentes.

Le Castera, Balma, Haute-Garonne

Le site du Castera domine le débouché de la vallée de l'Hers dans la plaine de la Garonne (2) . L'établissement médiéval s'étend sur environ 3 hectares à l'extrémité d'une croupe molassique dégagée par la confluence de l'Hers et du ruisseau de la Garrigue (Fig. 1) . Une dizaine de fosses et des vestiges de murs en briques ont été repérés dans les fondations et les terrassements de l'important chantier de construction de la Banque Populaire de Toulouse-Pyrénées. Les

coupes de quelques fosses ont été relevées et quelques vestiges ont pu être recueillis.

- Fosse 1 : cette petite fosse apparaissait en plan et en coupe dans une zone en cours d'arasement. Il ne subsistait qu'une portion du remplissage d'une petite fosse probablement cylindrique mesurant 0,80 m de diamètre et 0,60 m de profondeur conservée à partir de la base du niveau labouré. La partie supérieure était comblée d'une terre argileuse grise contenant de rares charbons tandis que la base de la fosse était comblée d'un sédiment noirâtre très charbonneux incluant de gros morceaux de torchis ainsi que quelques vestiges archéologiques.

Le nombre de fragments recueillis s'élevait à 30. A part un fragment de sigillée en position secondaire, deux catégories majeures apparaissaient : des céramiques à pâte grise très claire, cendrée et des céramiques à pâte grise foncée parfois plus claires sur les franges et comprenant de nombreuses inclusions de calcaire et de quartz plus ou moins fines.

La première de ces catégories était représentée par un seul rebord de pot à rebord éversé. La seconde catégorie, mieux représentée, comprenait au moins 3 pots et un pégau.

Parmi les pots, l'un présente une panse carénée de grande proportion (0 de la carène 30 cm) légèrement reprise à la spatule. Deux pièces étaient mieux observables, il s'agissait de :

(1) Adresse des auteurs :

- Marie-Pierre Ruas, 14, rue Linné, 75005 PARIS.

- Régine Broecker, Direction des Antiquités Historiques de Midi-Pyrénées, 2, rue des Paradoux, 31000 TOULOUSE.

- Jean Vaquer, Centre d'Anthropologie des Sciences Rurales, 56, rue du Taur, 31000 TOULOUSE.

(2) Le village de Balma, mentionné comme hameau sur le cadastre de 1824 a été occupé depuis la plus haute Antiquité. Confrontant la ville de Toulouse , il a été longtemps dans la dépendance de l'évêché de cette ville . Sur le quartier de Gramont, du nom d'un château d'époque moderne voisin, le Castera indique un lieu-dit, à la limite du terroir villageois. Ce toponyme est très évocateur et l'existence d'un ancien château à cet endroit pourrait se justifier par la position à la fois stratégique et limitative du site. Aucun document d'archives ne conforte à l'heure actuelle cette hypo thèse cf. Clément MARTIN, Histoire de Balma, Toulouse, 1981.

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