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La mode et les marchés des draps de laine : Gênes et la Montagne à la fin du Moyen Age*

Published online by Cambridge University Press:  25 May 2018

Jacques Heers
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Les historiens de l'économie médiévale ont maintes fois souligné à quel point le marché des draps de laine paraît, en Occident, à la fois complexe et instable.

De nombreuses activités artisanales ou pseudo-industrielles se retrouvent en chaque ville et offrent toujours un minimum d'emploi aux compagnons. Le travail des toiles dans les campagnes, des mauvais draps dans les montagnes, semble très largement répandu, lié à l'économie traditionnelle, peu sensible à d'éventuelles fluctuations de la demande. Celui de la soie, même, assure, pendant plusieurs siècles, la fortune de villes comme Lucques, Florence, Gênes ou Venise. Mais les destins des villes de la laine semblent bien plus fragiles; les courants d'échanges évoluent sans cesse et provoquent de véritables drames d'adaptation aux structures nouvelles.

Type
Techniques et Sensibilités
Information
Annales. Histoire, Sciences Sociales , Volume 26 , Issue 5 , October 1971 , pp. 1093 - 1117
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1971

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Footnotes

*

Communication faite à la « Semaine de Prato » d'avril 1970 : Produzione, commercio e consumo dei parmi di lana.

References

Notes

page 1093 note 1. Laurent, H., Un grand commerce d'exportation au Moyen Age : La draperie des Pays- Bas en France et dans les pays méditerranéens (XII'-XVe siècle), Paris, 1935.Google Scholar

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page 1094 note 2. Coornaert, E., « Draperies rurales, draperies urbaines, l'évolution de l'industrie flamande au Moyen Age et au XVIe siècle », Revue belge de Philologie et d'Histoire, 1950 CrossRefGoogle Scholar. Ce transfert se serait manifesté aussi dans la région parisienne : G. Fourquin, Les campagnes de la région parisienne à la fin du Moyen Age, Paris, 1964, pp. 115-116.

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page 1095 note 1. Registre fiscal de 1228 à Pise : 147 notaires et hommes de loi, 346 revendeurs de produits alimentaires (grains, vins, viandes), 305 artisans des cuirs, peaux et fourrures. Cf. D. Herlihy, Pisa in the early Renaissance, New Haven, Yale U. P., 1958. A San Gimignano, les peaussiers viennent directement après les boulangers en 1233 et encore en 1258, suivis des cordonniers, charcutiers, forgerons, bouchers; les artisans de la laine n'apparaissent pas encore. Cf. Fiumi, E., San Gimignano. Florence, 1961, p. 107.Google Scholar

page 1095 note 2. Il semble que la tradition antique des vêtements de laine se soit mieux maintenue, dans le haut Moyen Age, en certaines villes de l'Italie du Nord ; ainsi à Venise, à Gênes et peut-être même en Lombardie (remarque du professeur R. S. Lopez). On pourrait invoquer ici les liens avec Byzance. A Plaisance, on travaille la laine dans les années mille (cf. P. Racine, Les Placentins à Gênes à la fin du XIVe siècle ; thèse dactylographiée, 1970, p. 205.

page 1095 note 3. Information communiquée, à Prato, par le professeur C. Traselli.

page 1095 note 4. E. Fiumi, ibid.

page 1095 note 5. Evans, J., Dress in Médiéval France, Oxford, 1952, pp. 10 et suiv.Google Scholar

page 1096 note 1. Lopez, R. S., « Nuovi luci sugli Italiani in Estremo Oriente prima di Colombo », Studi Colombiani, vol. 111, Gênes, 1951.Google Scholar

page 1097 note 1. Pandiani, E., « Vita privata genovese nel Rinascimento », Atti della Société Ligure diStoria Patria, vol. XLVII, 1915, pp. 124–125 Google Scholar : « I Genovesi non avevano mai mutate le loro fogge, i Veneziani mai, né i Catalani mutavano le loro et cosi medesimamente le loro donne; oggi mi pare che tutto il mondo ô unito ad avère poca fermezza; perocché gli uomini e donne Fiorentini, Genovesi, Vinigiani, Catelani e tutta cristianità vanno a un modo, non conoscendosi l'uno dall'altro. Evolesse Dio che vi stessero su fermi, ma egli è tutto il contrario; che… per tutto il mondo e spezialmente Italia è mutabile e corrente a pigliare le nuove fogge. »

page 1097 note 2. Pandiani., E. Vita privata…, p. 124. Voir aussi J. Evans, Dress…, les planches 50 a, 50 b. 51 b. Google Scholar

page 1097 note 3. Bourrilly, J., Le costume en Provence au Moyen Age, Marseille, 1929, p. 11.Google Scholar

page 1097 note 4. Lettre adressée à Zeliolo à Paris, le 14 avril 1491. Citée par J. Calmette : Textes d'Histoire du Moyen Age, coll. « Clio », Paris, d'après A. Luzio, Antologia, 1896, p. 453.

page 1098 note 1. Cité par Lopez, R. S. et Raymond, I. W., dans Médiéval Trade in the Mediterranean World, New York et Londres, 2e éd., 1961.Google Scholar

page 1098 note 2. Chastel, A., Art et Humanisme à Florence au temps de Laurent le Magnifique, Paris, 1959.Google Scholar

page 1098 note 3. Beaulieu, M. et Baylé, J., Le costume en Bourgogne de Philippe le Hardi à Charles le Téméraire, Paris, 1956, p. 41 Google Scholar : le port des vêtements courts, ajustés, boutonnés ou lacés, qui apparaissent vers 1340, se heurte à la résistance du duc et du clergé; au XVe siècle, la robe longue est toujours le costume de cérémonie à la cour.

page 1098 note 4. Chroniques de Jean d'Auton, IV, 19.

page 1098 note 5. Voir Pandiani, E., « Vita privata… », p. 120; édité dans Giornale Liguistico, XVII, 1890, p. 235.Google Scholar

page 1099 note 1. Statues de Francesco Vivaldi (sculptée en 1473), de Luciano Grimaldi (1479), de Ambrogio di Negro (1490), Francesco Lomellino (1509), Antonio Doria (1509), toujours en place dans la Sala del Capitano del Popolo. Cf. les planches XXIV à XXVIII de l'ouvrage : II Palazzo di San Giorgio, édité par le Consorzio Autonomo del Porto di Genova, 2e éd., 1968.

page 1099 note 2. Jacques de Cléry, en 1467. Cité par M. Beaulieu et J. Baylé, Le costume…, p. 41.

page 1099 note 3. Voir cependant la tombe d'un marchand génois reproduite par E. Pandiani, Mita Privata…, planche p. 160.

page 1099 note 4. Archivio di Stato di Genova (Abrégé désormais en : A.S.G) ; Senato. Diversorum Filse, 1073. Anno 1531.

page 1100 note 1. Cité par E. Pandiani, « Vita privata… », pp. 120-124. Voir aussi C. Belgrano, Vita privata dei Genovesi, Gênes, 1876, p. 238.

page 1100 note 2. A.S.G. Diversorum Registri, en particulier : n° 48-453, année 1449, le 7 mars (éditée par C. Belgrano, Vita privata…. p. 501) et le 29 mars; n°-78-573 le 8 avril 1461 ; n° X-172, année 1506, le 25 février (éditée par Pandiani, E., Vita privata…, p. 334 Google Scholar); Diversorum filse, n° 20, le 18 décembre 1452. Le somptuaire de 1512, édité par C. Belgrano, Vita privata…. pp. 256 et suiv.

page 1100 note 3. C. Belgrano, Vita privata…. p. 256 : « … debeno de chi avanti andare cum lo pecto coperto, et similimenti le spale, ita che vengono a coprire le doe osse davanti de la gora ; e la copertura del dicto pecto et spale sia de lo rebusto de sue iachete o veste, o de uno coleto de septa… », « … che li famigli non possiano andare in casa como fora de casa alcuno in gippone ».

page 1100 note 4. Ibid., p. 501. « Item decreverunt quod non liceat alicui vel serve vel olim serve, nupte et inupte, ullas ferre vestes quarum caude digitos quatuor excédât; nec insuper in vestibus, manicis, capite aut alia corporis parte ullum habere ornatum sericum cuiiusvis generis, sub pena florenorum duorum. »

page 1100 note 5. Ibid., p. 256. Les esclaves ne doivent porter aucun vêtement de soie, ni de filet sur la tête, ni de décolletés; elles ne doivent pas montrer leurs manches.

page 1100 note 6. « Una grande quantitae de monea laquale se tegneria morta et occupa in vestimente e joie convertandose in mercantia poira addure grande fructi e grande utilitae. » 1. E. Pandiani, Vita privata…, pp. 231-234.

page 1101 note 1. Pandiani, E., Vita privata…, p. 231–334.Google Scholar

page 1102 note 1. Ibid., pp. 223-225.

page 1102 note 2. Ibid., pp. 245, 246. Les couleurs et les doublures sont indiquées, non les qualités de drap; il semble même impossible de dire s'il s'agit de soieries ou de lainages.

page 1102 note 3. Ibid., pp. 255-256.

page 1102 note 4. Ibid., p. 263.

page 1102 note 5. Ibid., p. 219. La robe de drap mêlé est estimée 15 lires de Gênes, la giornea de futaine seulement 8 lires.

page 1102 note 6. Le costume bourgeois parait bien plus varié et diversifié, tant pour les formes que pour les couleurs, dans une ville comme Paris où les traditions marchandes sont sans doute moins fortes et moins anciennes, où la présence de la Cour et de l'Université introduisent d'autres besoins et d'autres modes. Cf. Couderc, C., « Les Comptes d'un grand couturier parisien au XV8 siècle », Bulletin de la Société de l'Histoire de Paris et de l'Ile-de-France, XXXVIII, 1911 pp. 118–192.Google Scholar

page 1103 note 1. Heers, J., « Le livre de Comptes de Giovanni Piccamiglio », dans Hommes d'affaires génois, 1456-1460, Paris-Aix-en-Provence, 1961.Google Scholar

page 1103 note 2. Ibid., f° XXIX XXX, LXXX.

page 1103 note 3. Ibid., f° LXXX.

page 1103 note 4. Ibid., f° LIV, LXXVIII.

page 1103 note 5. Ibid., f° L.

page 1104 note 1. Ibid., f° XXXVIII, LXVI.

page 1104 note 2. Ibid., f° XI, XXX

page 1104 note 3. Ibid., f° CXLIV.

page 1104 note 4. Traselli, C., « Il commercio dei panni a Palermo nella prima meta del XV secolo », Economia e Storia, 1947, pp. 140–166.Google Scholar « La bottega di Matteo da Vico », ibid., pp. 286-313, en particulier le tableau p. 301.

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page 1106 note 1. Indication aimablement communiquée par Mlle Fr. Robin, qui étudie les actes des notaires de Sestri Levante à l'Archivio di Stato di Genova.

page 1106 note 2. Meyer, P., Le livre Journal de maître Hugo Teralh. notaire et drapier à Forcalquier (1330- 1332). Notices et Extraits des Manuscrits de la Bibliothèque nationale. Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, t. XXXV (1), 1919.Google Scholar

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page 1106 note 4. A.S.G., notaire Oberto Foglietta, f. 2, n° 432.

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page 1106 note 6. P. Meyer, Le livre journal…

page 1107 note 1. Baratier, E., « Le notaire Jean Barrai, marchand de Riez au début du XVe siècle », Provence historique, pp. 254–274 Google Scholar ; sur les draps vendus à Riez, cf. infra pp. 1111 et 1112.

page 1107 note 2. A.S.G., notaire Branca de Bagnara, f. 11 (2e partie), n° 58, année 1451 : vente de la ferme des teintureries et du droit d'apposer les bulles pour tous les camelots de la ville de Nicosie. Ces teintures étaient, en grande partie, obtenues avec de l'indigo.

page 1107 note 3. Pandiani, E., Vita privata…, p. 289–290.Google Scholar

page 1107 note 4. F. Mélis, Aspetti délia vita…

page 1107 note 5. A. Schulte, Geschichte der grossen Ravensburger Handelsgesellschaft (1380-1530) Stuttgart-Berlin, 3 vol., 1923. (Lettres publiées en Appendices.)

page 1108 note 1. A.S.G., notaire Girolamo Ventimiglia, f. 1, n° 1 : lettres du 27 mai 1454, 17 mai 1455, 17 mai 1457.

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page 1109 note 1. R. Doehaerd, Les relations commerciales entre Gênes, la Belgique et l'Outre-Monts d'après les Archives notariales génoise, aux XIIIe et XIVe siècles, Bruxelles-Rome, 3 vol., 1941 ; R. Doehaerd et C. Kerremans, Les relations… 1400-1440. Bruxelles-Rome, 1952 ; L. Liagrede Sturler, Les relations… 1320-1400, Bruxelles-Rome, 2 vol., 1969.

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page 1111 note 2. Ibid., I, f. 95 v.

page 1111 note 3. Ibid., I, f. 176 v., 223 v., 225 v.; Il, 60 v., 171 v.

page 1111 note 4. Ibid., I, f. 80 v., 117 v., 172 v.; Il, f. 73 v., 105 v., 119 v., 156 v., 208 v., 218 v., 221 v.

page 1111 note 5. Ibid., II. f. 211 v.

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page 1111 note 8. Malaussena, P. L., La vie en Provence orientale…, pp. 166–176.Google Scholar

page 1111 note 9. De même dans la ville de Brignoles, Masson-Bessière, cf. O., « Le commerce et la société à Brignoles au milieu du XIVe siècle (1336-1348) », Provence historique, 1964.Google Scholar

page 1111 note 10. E. Baratier, Le notaire Jean Barral…

page 1112 note 1. De Beaurepaire, F., Un bourg drapier au Moyen Age : Saint-James, Saint-Lô, 1966.Google Scholar

page 1112 note 2. J. Day, Les douanes…. Il, f. 208 v.

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page 1112 note 4. Day, J., I conti privati…, p. 61 Google Scholar ; aucune mention de draps anglais.

page 1112 note 5. Voir surtout, outre les documents génois, les séries des registres douaniers du Public Record Office de Londres, en particulier : Southampton Royal Customs 1449 (E 122/141/33), 1454-1455 (E 122/141/35), 1456 (E 122/208/8). Southampton Waterbailiff's Port Book : 1448-1449, 1450-1451, 1455-1456. Collection of Turnage and Poundage (E 122/203/3). Voir aussi : J. Heers, « Les Génois en Angleterre : la crise de 1458-1460 », Studi in onore di A. Sapori, t. I, Milan, 1957.

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page 1112 note 7. E. M. Carus-Wilson, Evidences…

page 1113 note 1. A.S.G., notaire Risso Baromeo, f. 2, n° 228, année 1452 : draps anglais « rozee fine » et mêlés clairs arrêtés à Asti venant de Genève. Notaire Vernazza Giovanni, f. 2, n° 96, année 1465 : draps de Londres vermillon échangés à la foire de la Saint-Michel, à Pontestura sur le Pô, contre de la laine d'Espagne.

page 1113 note 2. Heers, J., Gênes au XVe siècle. Activités économiques et problèmes sociaux, Paris, 1961, p. 233.Google Scholar

page 1113 note 3. Gioffré, D., « Il Commercio d'importazione genovese alla luce dei Registri di Dazio (1495-1537) », Studi in onore di A. Fanfani, t. V, Milan, 1962, pp. 113–242.Google Scholar

page 1113 note 4. En 1448 : 108 pièces de draps larges d'Angleterre livrés à Tunis par un seul marchand (A.S.G., notaire Brevei Guirardo, f. 1, n° 252). Contrat signé à Southampton en 1456 : 250 pièces de draps chargées par un marchand pour le trajet Cadix-Malaga-Oran-La Calle (A.S.G., notaire Pilosio Benedetto; Gazarie : 2e partie de la filza, 14 octobre 1456). En 1463, 5 balles (74 pièces et 7 balles (116 pièces) expédiées de Londres pour Tunis (ibid., le 1 e r octobre 1463). En 1460 : 44 balles de draps larges, soit 514 pièces et 20 000 livres en valeur pour Cadix et Grenade (A.S.G., notaire Leardo Antonio, f. 1, n° 29).

page 1113 note 5. A.S.G., Sala 36. Caratorum veteris, anno 1445, f. 96 et suiv.

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page 1114 note 3. A.S.G., notaire Tommaso de Recco, f. 2, n° 381, année 1458 : 19 pièces de draps de Florence à Brousse; Ibid., n° 433, année 1458 : 28 pièces à Brousse; notaire Oberto Foglietta, f. 10, n° 58, année 1465 : 28 pièces pour Chio; notaire Antonio de Fazio, f. 20, n° 255, année 1459 :60 pièces de Florence pour l'Orient; notaire Bernardode Ferraris, f. 2, n° 162, année 1450 : 20 pièces de Vérone pour l'Orient.

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page 1114 note 5. A.S.G., notaire Oberto Foglietta, f. 10, n° 103.

page 1115 note 1. A.S.G., notaire Canella Simone, f. 1, f. 192, année 1469.

page 1115 note 2. A.S.G., notaire Rondanino Giacomo, f. 3, n° 262.

page 1115 note 3. A.S.G., notaire Oberto Foglietta, f. 8, n° 519. année 1463 : promesse de fournir 32 pièces de draps blancs de Gênes « vulgariter nominatas de sexdecin tercie sortis » à 19 lires la pièce; autre promesse analogue pour 7 pièces, toutes blanches aussi, à 20 lires chaque.

page 1115 note 4. Borlandi, Fr., « Note par la storia délia produzione e del commercio di una materia prima. Il guado nel medioevo », Studi in onore di G. Luzzatto, t. I, Milan, 1950, p. 309.Google Scholar

page 1115 note 5. A.S.G., notaire Oberto Foglietta, f. 3, n° 492, année 1453; notaire Granello Emanuele, f. 1, n° 67, année 1457 (Bonifacio). E. Pandiani, Vita privata…, pp. 292-294 et pp. 330 et suiv.

page 1115 note 6. Cette foire de Salerne est avant tout une foire aux draps : plus de la moitié des valeurs négociées. Les Génois y viennent très nombreux apportant leurs propres draps. A. SILVESTRI, // commercio a Sa/erno ne/la seconda meta del Quattrocento, Salerne, 1952; A. SAPORI, La fiera di Salerno nel 1478, Naples, 1954.

page 1115 note 7. TRASELLI, C., La bottega…, p. 302.Google Scholar 12 pièces de Gênes contre 15 de Florence dans la boutique de Matteo de Vico, à Palerme; mais, sur ce marché, la demande des draps italiens reste très faible opposée à celle des étoffes du royaume d'Aragon : 101 pièces de Barcelone, 96 de Perpignan, 147 de Valence, 50 de Gérone.

page 1115 note 8. A.S.G., notaire Girolamo Ventimiglia, f. 1, n° 1, année 1468 : 25 pièces de draps génois vendues à Constantine.

page 1116 note 1. Biblioteca Universitaria di Genova. Ms. « Arte délia Seta ».

page 1116 note 2. A.S.G., notaire Fazio Antonio, f. 18 ( 1 r 0 partie), n° 78, année 1459.

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page 1116 note 7. A.S.G., notaire Recco Paolo, f. 4, filsa non numérotée, le 9 juin 1449, exportées vers l'Orient.

page 1117 note 1. A.S.G., notaire Rondanino Giacomo, f. 3, n° 262, année 1464.

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