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Le registre d'un marchand arménien en Perse, en Inde et au Tibet (1682-1693)

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

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Le 19 décembre 1682 (7 décembre, ancien style) était signé à Nor Jougha un contrat entre les fils du khoja Guérak, Zakharia et Embroom agha, d'une part, et le marchand Hovhannes, fils du prêtre David, d'autre part. Aux termes de ce contrat Hovhannes recevait des frères khojas susmentionnés un métrage de drap anglais d'une valeur approximative de 217 tumans, ainsi qu'un petit capital d'argent comptant, en tout, 250 tumans, pour aller négocier en Inde, le contrat stipulant que le marchand s'approprierait un quart des profits résultant de l'entreprise.

Type
Études
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1967

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References

1. Le Mashtots Matenadaran (Institut d'État d'Eravan pour la Recherche sur les Manuscrits anciens), Ms. n° 7383, p. 57 b et suiv.

2. Ibid., p. 59-a.

page 232 note 1. Ibid., p. 59-b.

page 232 note 2. Les reproductions que nous avons réalisées en partant du micro-film ne permettent pas de déterminer avec précision le nombre de feuilles du registre.

page 232 note 3. N. V. Kjuner, Description du Tibet (en russe). Deuxième partie (ethnographique), fascicule I : Composition et moeurs de la population, Vladivostok, 1908, p. 117.

page 233 note 1. Le Mashtots Matenadaran, Ms. n° 6665, p. 281 b.

page 234 note 1. Arménag Sakisian, Pages d'art arménien, Paris, 1940, pi. XLIII. (Op. cit. pour une analyse et un déchiffrage inexacts des médailles, pp. 115-126.)

page 234 note 2. Alishan, G. H., Hai-Venet, p. 50 Google Scholar (en arménien).

page 234 note 3. H. Ter-Hovhaniants, Histoire de Nor Jougha, faubourg d'Ispahan. Vol. I, Nor Jougha, 1880, p. 00.

page 234 note 4. Le nom du père de ce Guérak (mort en 1708) était Hakob. Il eut deux fils dont un fut également appelé Hakob (Voir Ter-Hovhaniants, H., op. cit., vol. I, p. 301 Google Scholar et vol. II (1881), p. 196.

page 234 note 5. Sakisian, A., Op. cit., p. 115.Google Scholar

page 235 note 1. Ter-Hovhaniants, H., Op. cit., B, p. 253.Google Scholar

page 236 note 1. Cet article comporte différentes listes sur les unités de mesure et de poids, les articles et les unités monétaires etc…, mentionnés au registre et pour lesquels il n'existe pas d'équivalence en français. Nous avons conservé les noms en translittération. (N. du tr.)

page 238 note 1. Nous citons également dans cette liste les noms dont Hovhannes fait mention à sa seconde visite à Surat (au printemps de 1684).

page 238 note 2. Les noms des localités sont donnés dans la transcription de Hovhannes, mais leur forme correcte est donnée en même temps.

page 238 note 3. Antonova, K. A., Études sur les relations sociales et la structure politique de l'Inde mongole à l'époque d'Akbar (1556-1605), Moscou, 1962, p. 121.Google Scholar

page 238 note 4. Un des évangiles, que nous connaissons bien, mentionne les parents de Tsaghik, la femme du khoja Guérak : « Souvenez-vous également de Tsaghik, de sa sœur Siprik et de son neveu Avetik » (Matenadaran Ms. n° 6665, p. 97 b). Si nous pouvons identifier ce dernier avec Avetik, le fils de Petros de Mahdas, le khoja résidant à Agra pourrait être le neveu de Zakar et Embroomagha, les maîtres de Hovhannes.

page 240 note 1. Cette liste inclut également le nom des personnes qu'il mentionna lors de son second voyage à Patna, en 1692.

page 241 note 1. Red'ko, I., Le Népal, Tashkent, 1958, p. 10 Google Scholar et suiv.

page 241 note 2. La localité transcrite « Ziguichai » est Shikadze (connue également comme Shikhatsze, Sikatse, Jigarji et même Bzhi-K'a-rtse, etc…) , important centre administratif et religieux du Tibet. C'est là que résident les Panchen Lama. Voir les diverses transcriptions dans les livres suivants : I. A. Bičurin (Iakinf), Sobranie svedenij po istorčeskoj geografii vostočnoj i sredinnoj Asii (Recueil d'informations sur la géographie de l'Asie orientale et de l'Asie moyenne), Čebokcary, 1960, p. 537 ; Przebalskij, I. M., Iz Zajsana cerez Hamsi v Tibet (De Zajsana au Tibet par Hamsi), Moskva, 1948, p. 218 Google Scholar ; Kjuner, I. V., Opicanie Tibeta (Description du Tibet), t . I, Vladivostok, 1907, p. 12 Google Scholar.

page 241 note 3. Sa transcription du nom de cette ville est Lassa. C'est également ainsi que le nom de la capitale tibétaine est prononcé par les Chinois (Cf. Bičurin, I. A., op. cit., p. 536 Google Scholar).

page 241 note 4. Les voyages en Asie au XIVe siècle du bienheureux Frère Odoric de Pordenone, religieux de Saint François, éd. H. Cordier, Paris, 1891, pp. 449-454.

page 242 note 1. M. Thevenot, Relations inédites de divers Voyages curieux qui n'ont pas été publiées.

page 242 note 2. Le Manuel de Commerce de K. Joughayetsi contient de précieuses informations : « Et le Tibet, où l'unité de poids en vigueur est le « lank » ; 1 lank=10 miskalis, poids que l'on désigne comme 1 gaturi ; 1 miskali = 5 foons ; 1 foon=19 grans. Le poids tibétain de 10 miskalis égale le poids iranien de 8. Le poids tibétain de 1 miskali vaut 77 grans en Iran.

page 242 note 3. « Nivar » ou « Nvar », deux formes d'un même nom donné à l'une des races vivant au Tibet, Voir : N. V. Kjuner, Opicanie Tibeta (Description du Tibet). Deuxième partie (ethnographique), fasc. 1 : Sostav i byt nacelenie (Composition et moeurs de la population), Vladivostok, 1908, p. 4.

page 243 note 1. Voir Putesestvie v Tibet (Voyage au Tibet), Sarat Candra Das, pp. XIV-XV.

page 244 note 1. Musc (Latin : muscus), substance très odorante sécrétée par certains animaux sauvages mâles. Au Moyen Age cette substance était très demandée et était utilisée en parfumerie et en médecine.

page 246 note 4. Hovhannissian, Ashot, Épisodes de l'histoire des Arméniens fanatiques de liberté, Livre II , Erevan, 1959, p. 450 Google Scholar (en arménien).

page 251 note 1. Ne sont pas inclues dans cette liste toute une série de marchandises dont nous n'avons pu jusqu'à présent déchiffrer le nom ou que nous n'avons pu contrôler.

page 253 note 1. Hovhannes note à maintes occasions qu'un tuman est l'équivalent de 27 roupies shahijahani.

page 254 note 1. Voir la liste des taxes locales.

page 255 note 1. Le Masthots Matenadaran Ms n° 5994, p. 14 a.

page 256 note 1. Les termes a oushour » et « zaghat » sont synonymes.

page 263 note 1. « Avak » est le nom donné à l'argent emprunté à une personne résidant dans un autre pays.

page 264 note 1. « Kalantar » est le bailli de la communauté arménienne.

page 264 note 2. Histoire de Nor Jougha, faubourg d'Ispahan, Vol. I, p. 183. L'auteur note, par ailleurs, qu'un certain nombre de requêtes de marchands, comportant, sur la même feuille comme il est de rigueur, les résolutions de l'assemblée des commerçants, sont conservées dans les archives du monastère d'Aménaperkich à Nor Jougha. La publication de ces précieux documents serait très utile pour les chercheurs qui s'efforcent d'étudier la loi commerciale arménienne. Il serait tout à fait souhaitable que les spécialistes de l'histoire de Nor Jougha se consacrent généreusement à ce travail fructueux.

page 264 note 3. Ibid., p. 160. Également, Sahakian, H., Les Bardes Arméniens, Erevan, 1961, p. 117.Google Scholar

page 265 note 1. L'auteur de notre registre n'a pas fait preuve de plus de mansuétude à l'égard de son autre serviteur. Après avoir servi pendant vingt et un mois à Agra, celui-ci décida également de quitter son maître, et obtint son dû. Mais Poghos ayant confié à son maître de l'argent qui lui appartenait (12 roupies), Hovhannes avait acheté avec cet argent des marchandises à Patna pour le compte de Poghos. Hovhannes rend à son ex-serviteur non pas les marchandises (que celui-ci aurait pu revendre à Lhassa avec un profit de 100 %) achetées avec son argent, mais seulement la somme (12 roupies) que Poghos lui avait confiée à Agra.

page 266 note 1. A Lhassa, Hovhannes eut également des ennuis avec Melijan, fils de Poghos- Notre marchand avait consenti à ce que Melijan lui paie sa dette partie en marchandises, partie en argent comptant. Néanmoins, Melijan désirant s'acquitter exclusivement en marchandises, il intente une action contre Hovhannes. Celui-ci commente l'affaire comme suit : « Il (Melijan) n'était pas d'accord et s'est adressé au Dev » ; il continue : « Le Dev a décidé que la dette serait payée moitié en argent comptant, moitié en marchandises. Ainsi, dans le cas de Tsatoor, c'est un certain Jong qui joue le rôle de juge, tandis que dans le cas que nous venons de citer ce rôle revient au Dev. A notre avis, le Dalai Lama, incarnant l'autorité religieuse et l'autorité temporelle du Tibet, doit être identifié dans chacun de ces deux termes. Il est établi que dans le langage courant la suprême autorité du grand Lama pouvait être désigée par l'expression Deva Jong, or ce sont précisément les termes que nous retrouvons dans le registre de Hovhannes, lorsqu'il transcrit d'une part dev, et d'autre part jong. Pour ce qui est du Deva Jong, et des autres personnalités officielles, ecclésiastiques et temporelles, du Tibet, voir Sandberg, B. A. Gramham, Manuel de conversation tibétaine, guide pratique de la langue parlée dans le Tibet Central, Calcutta, 1894, pp. 188192.Google Scholar

page 267 note 1. Le Mashots Matenadaran, Ms. n° 5994, p. 12 b.

page 268 note 1. Le Mashtots Matenadaran, Ms. n° 5994, p. 15 a ; Un livre utile sur les mesures, les poids, les chiffres et les unités monétaires, par G. H. Vanandetsi, Amsterdam, 1699, p. 17.

page 269 note 1. Les fonctionnaires britanniques de la Compagnie des Indes orientales, résidant à Calcutta, se livraient eux aussi à ces sortes d'altération du métal. Dans une de ses dernières mentions Hovhannes rapporte : « J ‘ai vendu tous les soupons que j'avais aux Anglais aux poids pratiqués sur le marché, lesquels m'a-t-on dit sont de 12 sers ; mais ils doivent peser plus. »

page 269 note 2. Voir la liste des monnaies et des unités de mesure citée ci-dessous dans l'ordre alphabétique.

page 270 note 1. Le Mashtots Matenadaran, Ms. n° 5994, p. 13 a. Cf. : Un livre utile…, p. 16.

page 270 note 2. Guter, F. I., Sravnitel'nye tablicy (tableaux comparatifs), Riga-Leipzig, 1911, p. 82.Google Scholar

page 272 note 1. Spravočnik mep (Index des mesures), Naučno Isledovatel'skij Institut Ministerstva Torgovli SSSR, Vnestorgizdat, Moskva, 1956.

page 277 note 1. Le point de gauche est inséré lorsque la décimale ou la centésimale de la fraction manque, ou s'il n'y a ni l'un ni l'autre.