Figures

Chargement...
Couverture fascicule

L'Évolution de la population de Rennes au XVIIe siècle

[article]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 249

L'EVOLUTION DE LA POPULATION DE RENNES AU XVIIe SIÈCLE

par François LEBRUN

En 1980, l'I.N.E.D. a entrepris, à l'initiative de Jean-Noël Biraben, une enquête par sondage sur le mouvement naturel de la population de la France avant 16701. Parmi les villes retenues, figure Rennes dont les registres de baptêmes sont bien tenus depuis le début du XVF siècle et les registres de mariages et de sépultures à partir des années 1580. Ainsi, grâce au comptage des actes et à diverses corrections nécessitées par les lacunes de quelques paroisses certaines années, la série des baptêmes, de 1500 à 1700, et celles des mariages et des sépultures, de 1581 à 1700, ont pu être établies avec le maximum de certitude. Ces séries chiffrées, dont je dois la communication à l'obligeance de Jean-Noël Biraben, permettent d'éclairer de façon neuve l'évolution de la population rennaise au XVIf siècle.

Un premier examen de ces trois séries, limitées aux années 1601-1700, appelle d'abord quelques commentaires. Au-delà des fluctuations annuelles, la courbe des baptêmes montre une hausse constante des moyennes quinquennales jusqu'en 1675, puis une chute brutale de 1676 à 1689, enfin une remontée spectaculaire à partir de 1690 et surtout de 1691. La courbe des mariages témoigne, mais de façon beaucoup moins nette, d'une évolution comparable : la corrélation entre baptêmes et mariages est bonne entre 167 1 et 1700, puisque le quotient B/M se situe constamment entre 4,09 et 4,85 ; par contre cette corrélation est beaucoup moins nette pour la période 1601-1670, traduisant sans doute un sous-enregistrement des mariages dans certaines paroisses de la ville avant l'application de l'ordonnance de 1667. Quant à la courbe des sépultures, elle traduit d'abord, à partir de 1624, un meilleur enregistrement, portant notamment sur les décès d'enfants. En effet, le quotient B/S qui, en 1631-1650, est égal à 1,35 et, en 1651-1670, à 1,50, est, en 1601-1620, égal à 3,96. Toutefois, même après les années 1625, les décès de nombreux enfants rennais en nourrice à la campagne2 ne sont pas — et pour cause — enregistrés dans les paroisses de la ville où ils ont été baptisés, et c'est

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw