Figures

Chargement...
Couverture fascicule

Nécrologie : Georges Dottin

[article]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 256

NÉCROLOGIE

Georges DOTTIN (1863-1928)

Dans la nuit du 11 au 12 janvier 1928, après une courte et douloureuse maladie, M. Georges Dottin rendait le dernier soupir. Il n'avait pas 66 ans. Sa mort mettait en cleuil, avec la Faculté des Lettres dont il dirigeait les destinées depuis plus de dix-sept ans, la ville où son nom était universellement respecté et aimé, la science française où il s'était acquis une solide renommée de travailleur probe et d'infatigable chercheur.

C'est à peine si ses collègues purent croire que la mort avait triomphé de cette activité qui se partageait entre mille tâches librement acceptées, joyeusement accomplies, et que jamais plus ils ne revenaient à l'intérieur de la Faculté, aux assemblées, dans les salles de la Bibliothèque, cet homme au regard clair et fin, doué d'une indulgence souriante, d'une bonté inépuisable, d'une sensibilité profonde, qui se délassait d'une besogne par une autre, aplanissait toute difficulté, exprimait sa pensée en quelques mots nets et, sans une ombre d'amour-propre, demandait un avis ou un conseil.

La Bretagne l'avait conquis, bien qu'il fût né dans l'Oise, depuis le jour où, sorti du lycée' de Laval, il était venu étudier à la Faculté des Lettres de Rennes, et elle l'avait adopté pour un des siens, quand, ses études achevées à Paris et aprèe une première année d'enseignement à la Faculté de Dijon, il fut nommé en 1892 maître de conférences à la P'aculté de Rennes. Il ne devait plus la quitter. Docteur ès-lettres en 1896, il devint en 1903 professeur de langue et de littérature celtiques, puis professeur de langue et de littérature grecques, et lorsque son ancien maître et son ami M. .T. Loth fut, en 1910, appelé au Collège de France, Georges Dottin fut investi par la confiance de ses collègues des fonctions de doyen, qu'il conserva jusqu'à sa mort.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw