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François Ier, Salaì et les tableaux de Léonard

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Année 1999 126 pp. 68-72

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Page 68

BertrandJestaz

François Ier, Salai et les tableaux de Léonard

On longtemps cru que les ta bleaux de Léonard appartenant la collection royale hui au Louvre étaient passés directement des mains du peintre celles du roi La situation privilégiée de artiste pensionné et logé par le roi au ma noir du Cloux hui le Clos- Lucé) près Amboise et surtout la légende qui le faisait mourir entre les bras du souverain faisaient apparaî tre cette dévolution comme natu relle Il fallu pourtant renoncer ces images flatteuses mais simplistes et se résoudre affronter une his toire plus complexe Il est apparu en effet que pour pouvoir disposer de ses biens et échapper au droit au baine ce vieux droit régalien en ver tu duquel les biens un étranger sans enfants mourant en France tombaient ipso facto dans la main du roi Léonard avait obtenu de Fran ois 1er des lettres de naturalité Le texte en pas été retrouvé mais Francesco Melzi le fidèle disciple du vieil artiste et son exécuteur tes tamentaire en fait mention en exposant clairement leur raison être dans la lettre il adressait le 1er juin 1519 aux frères de Léo nard pour leur annoncer la clause qui les concernait comme il avait une lettre du Roi Très Chrétien pour pouvoir tester et laisser son bien qui bon lui semblerait étant exclu que les héritiers du suppliant soient régnicoles sans laquelle let tre il ne pouvait faire testament qui vaille de sorte que tous ses biens auraient été perdus car telle est ici la coutume... le dit maître Léonard testa.. Ce testament est connu sous la forme une copie ou plutôt une traduction conservée dans les archives de la famille Meizi On voit que le 23 avril 1519 Léonard laissa au fidèle Meizi tutti ciaschaduno li libri che el dicto tes- tatore ha de presente et altri instru menti et portracti circa arte sua et industria de pictori Le mot por tracti est manifestement la traduc tion ou plutôt la translitteration du fran ais pourtrait qui époque dé signe toute espèce image mais plus particulièrement les dessins et dans le présent contexte on imagine plu tôt des dessins plus ou moins liés aux manuscrits du peintre on sait ailleurs que ses carnets dessins et cartons se retrouvèrent après sa mort entre les mains de Meizi Les autres clauses ne concernent que la vigne de Milan le capital déposé Flo rence les vêtements les meubles et ustensiles de cuisine Ainsi aucune mention de tableaux et encore moins du Roi Il fallait donc renon cer idée que Léonard aurait de son vivant laissé la moindre peinture Fran ois 1er car même il était agi un don manuel antérieur il aurait certainement confirmé par son testament afin éviter toute contestation éventuelle et de clari fier pour ses héritiers et son exécu teur la dévolution de ses biens Il fallait en conclure aussi que Léonard avait plus entre les mains les tableaux il avait pu encore montrer au cardinal Aragon le 10 octobre 1517 savoir un portrait de dame florentine un Saint Jean-Bap tiste la Vierge et sainte Anne3 Les chefs-d uvre étaient évanouis et avaient laissé aucune trace avant de ressurgir plus tard dans la collec tion royale ce qui apparaissait comme un tour de magie particuliè rement fort Ce mystère aga ant fini par trouver récemment une apparente solution avec la découverte un in ventaire dressé Milan le 21 avril 1525 après le décès de Salai autre disciple de Léonard pour le partage de ses biens entre ses urs On trouve enumeres en effet des ta bleaux dont on ne dit pas auteur mais dont certains par leur sujet REVUE DE ART no 126 1999-4 68-72

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