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Les franciscains et la pauvreté aux XIIIe et XIVe siècles

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LES FRANCISCAINS ET LA PAUVRETÉ AUX XIIIe ET XIVe SIÈCLES

La conversion, concrète tout autant que mystique, à la pauvreté évangélique, donne accès à la forme de vie que François a voulue pour ses frères et disciples, ainsi qu'à un chemin privilégié- dans l'imitation du Christ. La recherche d'une sainteté sublime dans la pauvreté par un Ordre religieux ne peut aller sans querelles en si délicate matière. Tout le premier siècle de l'histoire des Frères Mineurs en est encombré et comme dramatiquement illuminé. Seules les grandes controverses laissent des documents en suffisante abondance pour l'appétit de l'historien.

Les querelles sur la pauvreté, expliquées par l'évolution de l'Ordre forment le cœur de cette histoire, car la pauvreté matérielle se doit de laisser des traces très discrètes dans les documents.

Les travaux de la fin du siècle dernier, ceux du cardinal Ehrle et de Sabatier, ont mis les sources à la disposition des historiens, mais ils ont aussi fixé les cadres de l'interprétation. Solutions dont il est difficile ensuite de se dégager.

C'est justement à une entreprise de renouvellement de ce genre que s'est attaché M. D. Lambert K II n'apporte ni faits ni textes nouveaux, mais il utilise les travaux les plus récents pour modifier les points de vue. M. D. Lambert remarque que l'on a traité plus souvent du rapport de l'idéal de François et de la volonté de l'Église que de cet idéal. Cette affirmation assez forte trouve en fait sa justification : les études ont trop utilisé des catégories théologiques, trop logiques, trop rigides pour l'analyse des sentiments de saint François sur la pauvreté. Ce qui nous vaut une bonne étude sur la démarche de pensée de François, concrète et symbolique à la fois. Le passage de l'une à l'autre s'est fait en quelques décennies. Nous aimerions en savoir tous plus long sur ce point. La seconde déficience tient aux sources. Les historiens ont le plus souvent utilisé les textes issus des récits

1. M. D. Lambert, Franciscan poverty (S.P.C.K., Londres, 1961).

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