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Enquête sur les Palais-Gallien

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Année 1914 16-2 p. 217
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À Saintes

Bordeaux et Poitiers ne sont pas les seules villes qui aient possédé un amphithéâtre appelé Palais Gallien ou Galliene. Ce sont les plus connues, surtout la première, mais il en existe une troisième, Saintes, qui a sa place tout indiquée entre les deux autres. S'il est vrai que, faute d'archives suffisamment complètes, elle ne puisse prouver que ses arènes ont reçu au même temps que Poitiers le nom de Palais Gallien, le fait ne semble pas douteux. L'acte le plus ancien qui reste, où ce nom se trouve, remonte à 1429 seulement. Le a3 novembre, Guillaume Poitevin, prêtre, « donne aux choristes de Saint-Pierre » de Saintes une pièce de vigne confrontant d'un côté aux « arcs de Saint-Eutrope appelez Palais Galliane... » (archives de Saint- Pierre. Bibliothèque municipale).

Il existe encore dans la Charente-Inférieure, commune des Essards (canton de Saint-Porchaire) un fief dénommé le Fief-Galliane. Au XVIe siècle, une fontaine importante de La Verrerie (commune de Chevanceaux) s'appelait la Font-Galyenne. Le nom s'est perdu depuis. M. Brutails a rappelé la fontaine Galliane du Mas-d'Agenais, mais au même lieu, M. Nicolai a cité une Porte Galiane {Bulletin archéol. du Comité, 1897, p. 84). Enfin, ce nom a dû jouir- au Moyen-Age d'une grande vogue puisqu'il fut donné au xivc siècle à des femmes jusqu'en Dauphiné (Bulletin de l'Académie Delphinale, 1908, p. 207).

Ch. DANGIBEAUD.

1. Cf. Revue des Et. Ane., 191 3, p. 285-289.