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Relation préliminaire aux fouilles de 1983 à 1985

[article]

Année 1986 3-4 pp. 83-98
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Revue Archéologique de Picardie n° 3/4 - 1986

LE SANCTUAIRE DE DIGEON, COMMUNE DE

MORVILLERS-SAINT-SATURNIN (SOMME) Relation préliminaire aux fouilles de 1983 à 1985

par Christiane DELPLACE*, Françoise JOBIC**, Patrice MENIEL*** et André RAPIN****

Dans cet ensemble d'études, sont présentés successivement les structures et la synthèse générale de ces trois années de fouilles par Christiane Delplace, les offrandes en bronze par Françoise Jobic, le matériel en fer par André Rapin et les restes osseux par Patrice Méniel. L'étude partielle de la céramique, effectuée par Didier Ver- meersch, a été intégrée dans la synthèse générale.

D'autre part, compte de la fouille de 1 986 qui vient de s'achever et qui a éclairé divers problèmes restés en suspens, certains des résultats enregistrés sont intégrés dans ce texte.

Le sanctuaire de Digeon

par Christiane DELPLACE

Le site de Digeon, commune de Morvillers-Saint- Saturnin, dans le département de la Somme, à 2 kilomètres à l'est d'Aumale (fig. 1 ), déjà connu au siècle dernier (fouilles de M. de Septemville, évocation de la «terre d'argent» dans des publications locales anciennes détenues par le maire actuel de la commune, M. J.-C. Fourquez) avait été redécouvert en 1976, lors de prospections aériennes effectuées par F. Vasselle qui en publiait une photographie dans les Cahiers archéologiques de Picardie (4, 1 977, p. 304, ph. 3). Ultérieurement, dans la même revue (6, 1979, p. 48), R. Agache donnait des précisions sur l'emplacement du site. Déjà menacé par les travaux agricoles, celui-ci fut pillé au début des années 1980 par des prospecteurs équipés de détecteurs de métaux qui firent une riche moisson de monnaies gauloises. Devant ce danger grandissant, la Direction Régionale des Antiquités Historiques de Picardie se proposa d'ouvrir une fouille qui, dans le cadre du programme H 42 (Lieux de culte païens) défini par le Conseil Supérieur de la Recherche Archéologique, débuta en 1983.

Dans le cadre de cet article, nous présentons les résultats provisoires des trois premières campagnes qui se déroulèrent du 1 5 août au 4 septembre 1983, du 25 août au 18 septembre 1984 et du tracé de la voie antique, à mettre sans doute en relation avec un vicus routier (fig. 2). L'ensemble des vestiges signalés couvrirait une aire approximative de 50 hectares (fig. 3). La zone des sanctuaires se présente sur une légère eminence, par rapport au tracé de la voie romaine qui passe à l'est, au lieu-dit «La Mare à Joncs» ou

Fig. 1 : Plan de situation de Digeon avec les principaux sanctuaires de la région
Fig. 1 : Plan de situation de Digeon avec les principaux sanctuaires de la régionmoremore

• C N.R.S. ER 207, E.N.S. Archéologie, 45 rue d'Ulm - 75230 PARIS CEDEX 05.

•'58 rue Etienne Dolet - 93140 BONDY

••• CRAVO, 21 rue des Cordeliers - 60200 COMPIÉGNE

♦••• IRAP, 21 rue des Cordeliers - 60200 COMPIÉGNE •

Fig. 1 : Plan de situation de Digeon (A = Amiens ; B = Beauvais ; D = Dieppe , R = Rouen) avec les principaux sanctuaires de la région ; 1 = Bois l'Abbé, 76 , 2 = Ribemont-sur-Ancre, 80 ; 3 = Saint-Maur, 60 , 4 = Vendeuil-Caply, 60 ; 5 = Gournay-sur-Aronde, 60 ; 6 = Estrées-Samt-Denis, 60.

1 0 août au 6 septembre 1 985, avec une quinzaine de fouilleurs professionnels, amateurs et étudiants des universités de Paris (I et IV), de Picardie et de Macerata en Italie, et appartenant à différentes nationalités : Français, Belges et Italiens.

La photographie aérienne publiée par F. Vasselle, révélait l'existence de deux, ou peut-être trois, sanctuaires disposés côte-à-côte, du nord au sud : un grand sanctuaire à enceinte double (environ 30 mètres de côté), un petit fanum à galerie périphérique simple (environ 1 5 mètres de côté), enfin, le mur extérieur d'une construction de plan carré ou rectangulaire incomplet.

De plus, des prospections de surface (faites, d'une part, dans le passé par un agriculteur local et d'autre part, par nous-mêmes) ont révélé l'existence d'autres structures à l'ouest de cette zone, ainsi que des traces d'habitat à l'est, de part et d'autre de l'actuelle route de Paris, reprenant le

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