Une voie ancienne de Toulouse σ Rodez

Une suspicion légitime pèse toujours sur l'étude d'une voie ancienne dès que l'âge attribué à cette voie n'est pas directement attesté par des documents explicites fournis par les archives ou l'épigraphie. Très souvent les tracés proposés manquent de bases solides et lorsque l'on consulte des cartes archéologiques pourtant sérieuses, on est parfois surpris de constater que certaines routes prétendues romaines n'ont d'autre existence que celle du trait bleu, interrompu ou non, qui les figure sur le papier (' ) . C'est donc avec le maximum de précautions que nous aborderons notre sujet et que nous formulerons les conclusions qui nous paraissent devoir être retenues.

Le point de départ immédiat de notre enquête est constitué par le tracé d'une route qui était encore utilisée au 17" siècle. Nous essayerons, à partir de ce fait historique incontestable, de rechercher, à l'aide de données archéologiques et toponymiques, dans quelle mesure il est permis d'attribuer à cet itinéraire une plus haute antiquité.

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