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Écriture et divination sous les Shang

[article]

Année 1999 21 pp. 11-35
Fait partie d'un numéro thématique : Divination et rationalité en Chine ancienne

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Extrême-Orient, Extrême-Occident 21 - 1999

Écriture et divination sous les Shang

Redouane Djamouri

La forme de divination la plus ancienne attestée en Chine est la divination par l'os (ostéomancie). Ses premières traces remontent au néolithique l. Le principe de cette divination consistait à interpréter les craquelures obtenues sur des os après les avoir soumis au feu ou à une source ardente. Cette pratique connut probablement son apogée en Chine à la fin de l'âge du bronze, sous les règnes des derniers souverains de la dynastie des Shang (xnT-xr* siècles avant notre ère) 2. À cette époque, c'est en très grand nombre et de manière extrêmement fréquente que l'on utilisa, non seulement des os (en majorité des omoplates de bœuf), mais aussi des écailles de tortue (essentiellement des plastrons). À la différence des os divinatoires du néolithique, les os et les carapaces de l'époque Shang portent des inscriptions gravées. À ce jour, ces inscriptions témoignent du plus ancien usage de l'écriture chinoise 3. Si l'on en croit les textes ultérieurs, cette pratique de divination aurait perduré jusqu'à la dynastie des Tang (618- 907 de notre ère) 4; mais les dernières attestations archéologiques remontent à la période des Zhou Occidentaux (XIe- vin* siècles avant notre ère) 5.

Je ne reprendrai pas ici le débat sur la place et sur la symbolique de la divination par la tortue en Chine ancienne. Je me contenterai d'essayer de répondre au problème que pose la présence de textes sur les os et les carapaces que les Shang utilisaient pour la divination 6. À supposer qu'ils communiquaient avec les esprits par le truchement de ces supports, est-ce que les textes qu'ils y gravaient ne faisaient que rendre compte par écrit du contenu de leur communication avec les morts ? Que dire de l'écriture à l'œuvre dans ces inscriptions ? A-t-elle été forgée à des fins de communication avec les esprits ? Revêtait-elle un caractère ésotérique, sacré ou magique aux yeux de ses utilisateurs ? Loin de couvrir toute l'étendue du champ ouvert par ces questions, je considérerai ici le lien entre écriture et divination sous les Shang et montrerai que l'on a affaire à deux pratiques qui diffèrent à la fois par leur nature et par leur fonction. Je me propose pour cela d'en décrire séparément les principaux aspects, puis de voir la manière dont elles s'articulent et nous renseignent l'une sur l'autre.

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