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Tension et quantité : un point de vue sémiotique sur le travail linguistique

[article]

Année 1987 86 pp. 111-127
Fait partie d'un numéro thématique : A l'occasion d'un centenaire : Actualité de Brøndal

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Amadeo De DominicIS Groupe de Recherches Sémio-linguistiques, Paris. Université de Pise (Italie)

TENSION ET QUANTITÉ : UN POINT DE VUE SÉMIOTIQUE SUR LE TRAVAIL LINGUISTIQUE

Viggo Br0ndal a apporté une contribution essentielle à l'analyse des catégories morphologiques avec un travail important, concernant la description des pronoms indéfinis et, plus généralement, l'étude de la détermination et des catégories quantitatives (Br0ndal, 1943 ; Br0ndal, 1950 ; cf. Greimas, 1963). Ce travail prend place à côté de ceux d'un groupe d'autres linguistes qui ont élaboré des apports et des interprétations complémentaires, quoique parfois incompatibles avec celle de Br0ndal, au sujet du rapport entre catégories quantitatives et catégories aspectuelles (tension). Nous nous référons à des savants comme Hjelmslev, Sapir, Jakobson, Culioli et Greimas.

Nous définissons — à la suite de Greimas — V aspect ualisation comme la procédure de la syntaxe discursive du parcours génératif de la signification qui se charge de transformer les opérations purement logiques de la syntaxe narrative (ou prédicats) en procès, possédant une durée, un début, une fin et des états intermédiaires (Greimas et Courtes, 1979, 21 s.). A l'intérieur de ce cadre théorique, la tensivité sera donc une relation spécifique entre sèmes aspectuels : le sème duratif et le sème terminatif d'un procès. Paradigmatiquement, elle s'oppose à la détensivité {ib. : 388).

Br0ndal a le mérite d'avoir posé le problème de la définition de la substance sémantique des catégories quantitatives, en précisant les notions d'intégral, d'universel et de 'global' *, et d'avoir inclus dans leur définition les implications qu'aujourd'hui, à la lumière des développements de la théorie sémiotique, nous pourrions désigner comme aspectuelles (tension) et figuratives.

En introduisant le terme figuratif, nous nous référons à un certain type de sèmes provenant du plan du contenu des langues naturelles, caractérisé — d'après Greimas — par la propriété qu'ils ont de correspondre aux phèmes du plan de l'expression des sémiotiques du monde naturel (c'est-à-dire, par exemple, des sémiotiques non verbales) (ib. : 146, 148 sqq.).

Dans le cadre de la théorie sémiotique, la notion de tension ou de tensivité est utilisée sans qu'il en soit donné une définition qui lui assure un statut théorique consistant. En général, elle est employée comme une notion d'ordre purement syntaxique (au sens de la syntaxe du parcours génératif greimasien), servant à surdéterminer ou aspectualiser une transformation à l'intérieur d'un programme narratif donné.

Par contre, le travail de Br0ndal, de Hjelmslev, et d'autres linguistes montre qu'il est possible de donner au moins deux interprétations du contenu sémantique (et non

1. Le terme 'globalité' n'est pas attesté chez Br0ndal. Il a été introduit par Greimas dans sa réélaboration de l'analyse br0ndalienne des catégories quantitatives : cf. Greimas, 1963.

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