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Alerte aux plantations de Cacaoyers dans l'Ouest africain.

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Revue internationale de Botanique Appliquée & D'AGRICULTURE TROPICALE

Revue mensuelle

Organe de documentation scientifique pour l'Agriculture et les recherches forestières pour les pays tropicaux et subtropicaux

26" Année MAI-JUIN Bulletin n° 283-284

ÉTUDES & DOSSIERS

Alerte aux plantations de Cacaoyers dans l'Ouest africain.

Par Aug. CHEVALIER.

Originaire de l'Amérique équatoriale le Cacaoyer a trouvé sa terre d'élection comme plante cultivée dans l'Ouest africain. Pour une production mondiale de cacao de 734 000 t. en 1938, l'Ouest africain participait pour 489 000 t., soit environ les 2/3 de la production. Le Brésil, pays d'origine des Cacaoyers cultivés (avec probablement le Venezuela, la Colombie et l'Equateur), n'a produit en 1938 que 127 900 t. tandis que la Gold Coast exportait la même année 267 300 t., la Nigeria 95 000 t., le Cameroun 35 000 t., la petite île de San-Thomé 12 700 t.

I. Début et expansion de la culture dans les îles du golfe de Guinée

Introduit au ou au siècle par les Espagnols à l'île de Fernando- Pô et par les Portugais à l'île des Princes, le Cacaoyer ne fut d'abord cultivé dans ces deux îles que sur une très petite échelle. Vers 1850, Fernando-Pô ne produisait encore qu'une centaine de tonnes de cacao et l'île des Princes quelques dizaines de tonnes. L'arbuste fut alors introduit à l'île de San-Thomé pour remplacer la culture du Caféier qui était en régression.

En 1869, cette île exporta 44 t. de cacao /et en 1872, 212 t. A partir de 1890 les plantations portugaises se développent rapidement. En 1898, d'après Almada Negreiros, les plantations de Cacaoyers couvraient à San-Thomé et à l'île des Princes 60 000 ha. et la production atteignait environ 10 000 t. de cacao. Nous visitâmes l'île en 1905 et y séjournâmes quelques mois pour étudier sa végétation spontanée et ses cultures (1). Le développement pris par les Cacaoyers de la petite île est alors vertigineux. La production de cacao de cette île passe de 11 426 t. en 1900 à 18 840 t. en 1903 et à 23 000 t. en 1905, enfin à 33 300 t. en 1910; elle aurait été de 35 000 t. en 1916 mais ce chiffre est contesté. L'île connut alors une prospérité inouïe. Puis on assista rapidement au déclin de cette

(1) Voir Aug. Chevalier. — Le Cacaoyer dans l'W africain. Veget. utiles Afr. trop, franc., IV, 1908, 248 p.

Rev. de Bot. Appl. 11

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