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Beti society in the nineteenth century1

Published online by Cambridge University Press:  07 December 2011

Extract

The Beti are a Bantu-speaking people of approximately 500,000 persons, most of whom live between the Nyong and Sanaga rivers in central Cameroon. This article reconstructs aspects of traditional Beti society in the nineteenth century. It is based primarily on German and French archival sources available in Cameroon, German explorer's accounts and numerous oral interviews with Beti elders, some of whom were appointed chiefs, schoolteachers or functionaries under the Germans.

Résumé

La société Beti au dix-neuvièmi siècle

Les Beti sont une société acéphale de langue bantu comprenant approximativement 500,000 personnes vivant dans les forêts pluvieuses du centre du Cameroun. Le présent article, qui reconstitue la société traditionnelle, s'appuie sur des renseignements livrés par les archives que l'on peut consulter au Cameroun, et sur des enquêtes orales menées dans la région de Yaoundé de 1966 à 1968. Les unités les plus remarquables de la société Beti étaient des centaines de milliers de segmnts de lignages minimaux fonctionnant de façon autonome, et dont les structures étaient rigoureusement calquées les unes sur les autres. Des unités pouvaient parfois s'allier temporairement pour se livrer à la guerre, à la chasse ou à des activités rituelles, mais ces unions étaient dissoutes dés qu'elles avaient atteint leurs objectifs. Ces segments de lignages patrilinéaires étaient dirigés par des chefs appelés mie dzala, dont l'enclos abritait les épouses, les clients, les esclaves et, parfois, les frères non mariés.

Les relations entre groupes Beti s'établissaient principalement au moyen d'alliances matrimoniales, de réunions de conseils ad hoc, du potlatch bilabi, et du rite d'initiation Sso. Cette cérémonie reflétait la société Beti en microcosme. Le passage du temps était marqué par les intervalles séparant les célébrations du rite Sso dont la tradition religieuse fournissait le fond de métaphores illustrant communément la pensée Beti. Les relations entre groupes Beti mettent en évidence up paradoxe de la société Beti traditionnelle. En effet, les mêmes forces qui ont contribué â renforcer le pouvoir de chef sur les unités les plus petites ont empêché les Beti de se constituer en groupes sociaux d‘une plus grande stabilité. Alors que les chefs avaient tous pouvoirs sur leurs enclos familiaux, les Beti n'ont jamais établi de structure politique correspondant au lignage etendu, et ils n'ont pas imaginé de communauté politique plus large que le mvog (lignage) traditionnel.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1980

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